Ordonnances: Mélenchon et LFI veulent faire du 23 septembre « un test national »
La France insoumise, qui appelle à une mobilisation le 23 septembre à Paris contre le "coup d'Etat social" mené selon elle par...

Ordonnances: Mélenchon et LFI veulent faire du 23 septembre « un test national »

La France insoumise, qui appelle à une mobilisation le 23 septembre à Paris contre le "coup d'Etat social" mené selon elle par...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La France insoumise, qui appelle à une mobilisation le 23 septembre à Paris contre le "coup d'Etat social" mené selon elle par Emmanuel Macron, souhaite faire de cette journée un "test national", en forme "d'étape" vers sa conquête du pouvoir.

"On souhaite qu'il y ait des dizaines de milliers de personnes dans la rue, à Paris, qui viennent de toute la France", a déclaré Manuel Bompard, un des principaux responsables du mouvement politique lors d'une conférence de presse aux journées d'été de LFI à Marseille.

"On ne joue pas un jackpot sur cette journée, ça va être le début de quelque chose", a-t-il précisé, ajoutant: "on n'a pas peur de le dire, ce sera un test national".

"La France insoumise, en toute circonstance, n'a pas vocation à se regarder le nombril: on n'organise pas le 23 septembre pour se compter", a renchéri Adrien Quatennens, député LFI.

"Tous les actes politiques que nous posons ne sont que des phases intermédiaires avant l'étape ultime, qui est la prise du pouvoir", a poursuivi le jeune élu, évoquant un mouvement qui "se prépare sérieusement, méthodiquement, à occuper le pouvoir".

Parallèlement à cet appel de LFI, la CGT a appelé fin juin à la grève et à une journée d'action le 12 septembre contre la modification du code de travail par ordonnances préparée par le gouvernement.

La convocation d'une mobilisation sociale par un mouvement politique est de fait "très rare", a souligné Raquel Garrido, une des porte-parole de LFI. "Le succès du 23 septembre est là, il est déjà historique", a-t-elle estimé, jugeant "pas normal que 10 personnes réécrivent 200 pages du code du travail".

Concrètement, les quelque 3.000 militants et élus présents aux journées d'été, jusqu'à dimanche à Marseille, assistent à conférences et ateliers pour "préparer la rentrée sociale" tant en théorie qu'en pratique.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Ordonnances: Mélenchon et LFI veulent faire du 23 septembre « un test national »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Ordonnances: Mélenchon et LFI veulent faire du 23 septembre « un test national »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le