« Pas de situation d’urgence » concernant l’état des ponts en France, selon le gouvernement

« Pas de situation d’urgence » concernant l’état des ponts en France, selon le gouvernement

"Il n'y a aucune situation d'urgence" concernant l'état des ponts en France sur le réseau routier non concédé, a assuré mercredi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Il n'y a aucune situation d'urgence" concernant l'état des ponts en France sur le réseau routier non concédé, a assuré mercredi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, à l'issue du Conseil des ministres.

"Trente pour cent des ouvrages nécessitent des réparations mais en grande majorité ce sont des travaux mineurs", a-t-il déclaré aux journalistes.

Lors du Conseil, la ministre des Transports Élisabeth Borne a effectué une communication sur l'état et la sécurité des routes et des ouvrages d'art, en particulier les ponts, après l'effondrement d'un viaduc à Gênes (Italie) qui a fait 43 morts.

Selon un récent audit réalisé par des ingénieurs suisses, 7% des ponts nécessitent "des légers travaux, ce qui ne veut pas dire pour autant qu'ils présentent le moindre caractère de dangerosité", a-t-il poursuivi.

"Nous avons intérêt à avoir ces réparations maintenant si on ne veut pas que la situation se dégrade", a-t-il poursuivi, précisant que "la situation française ne peut en aucun cas être comparée à la situation italienne".

Il a rappelé que "la programmation pour la décennie à venir sera présentée à l'automne dans le cadre de la loi d'orientation sur les mobilités, avec un scénario arbitré avec une hausse progressive des dépenses d'entretien" des routes nationales.

Elles sont passées de 700 à 800 millions en 2018, atteindront 850 millions en 2020-22 et "930 millions à partir de 2023 ce qui permet d'enrayer la dégradation de l'état des routes les plus empruntées du pays", a précisé Benjamin Griveaux.

L'audit sur les routes nationales recommande de dépenser environ un milliard d'euros par an jusqu'en 2037 afin d'enrayer la dégradation du réseau.

Mme Borne avait indiqué en mai au Sénat vouloir "porter progressivement à un milliard d'euros le budget annuel d'entretien et d'exploitation (du) réseau" national.

En France "il y a un million de kilomètres de routes et à peu près 250.000 ouvrages d'art. La sécurité est évidemment la priorité en matière de transports et l'ensemble des infrastructures gérées par l’État sont dans un état de surveillance permanente", a souligné M. Griveaux.

"Tous les ponts sont suivis par des visites annuelles et vous avez des inspections techniques plus détaillées et plus poussées qui se tiennent tous les trois ans", a-t-il rappelé.

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

« Pas de situation d’urgence » concernant l’état des ponts en France, selon le gouvernement
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

« Pas de situation d’urgence » concernant l’état des ponts en France, selon le gouvernement
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le