Patrick Balkany fixé le 28 octobre sur sa première demande de mise en liberté

Patrick Balkany fixé le 28 octobre sur sa première demande de mise en liberté

La cour d'appel de Paris statuera le 28 octobre sur la première des deux demandes de mise en liberté déposées par le maire de...
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La cour d'appel de Paris statuera le 28 octobre sur la première des deux demandes de mise en liberté déposées par le maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, condamné et incarcéré pour fraude fiscale en septembre puis blanchiment vendredi dernier.

Extrait de sa cellule de la prison de la Santé, le maire LR a demandé à la cour d'appel sa libération dans le dossier portant sur la fraude fiscale, dans lequel il avait été condamné à quatre ans ferme et écroué le 13 septembre.

Debout dans le box, visiblement fatigué, M. Balkany, 71 ans, pull gris sur chemise blanche, a invoqué son "âge" et son "état de santé". Il avait refusé d'être extrait de sa cellule lors de son deuxième jugement vendredi dernier.

"Je demande simplement un peu d'humanité, je souffre énormément, je voudrais sortir le plus rapidement possible pour me soigner", a-t-il déclaré.

Si la cour d'appel faisait droit à cette première demande de mise en liberté, Patrick Balkany resterait néanmoins détenu en vertu de sa seconde condamnation, cinq ans de prison avec mandat de dépôt pour blanchiment, prononcée vendredi par le tribunal correctionnel. Sa seconde demande de mise en liberté, portant sur cette condamnation, n'est pas encore audiencée.

L'avocat général Serge Roques, qui avait requis le mandat de dépôt contre M. Balkany devant le tribunal correctionnel, s'est dit "fermement opposé" à cette demande, "sous réserve d'une expertise médicale".

Le représentant de l'accusation a invoqué un "risque de fuite" et une "propension certaine" de M. Balkany "à fuir ses responsabilités". Il s'agit de "garantir sa représentation au procès en appel" pour fraude fiscale dont la date est déjà fixée devant la cour, du 11 au 18 décembre, a-t-il expliqué.

Le tribunal, en prononçant un mandat de dépôt, avait expliqué, "en clair, qu'il ne saurait être exclu qu'il ait de l'argent à l'étranger", a résumé le défenseur du maire, Eric Dupond-Moretti. "Ca n'a jamais été allégué: voilà comment on fonde le fantasme de la fuite".

"Sa femme est ici, sa famille, sa maison, c'est scandaleux de dire qu'il y a un risque de fuite", a insisté l'avocat.

Quant aux élections municipales du printemps, "on dit que je veux me représenter, je n'en suis pas sûr du tout", mais dans tous les cas "il faut bien que je prépare ma succession", a commenté Patrick Balkany.

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