Pavageau, FO: « Les premiers gênés par la grève, c’est ceux qui la font »
Pascal Pavageau, numéro un de FO, a défendu lundi la décision de plusieurs fédérations de cheminots de poursuivre la grève...

Pavageau, FO: « Les premiers gênés par la grève, c’est ceux qui la font »

Pascal Pavageau, numéro un de FO, a défendu lundi la décision de plusieurs fédérations de cheminots de poursuivre la grève...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Pascal Pavageau, numéro un de FO, a défendu lundi la décision de plusieurs fédérations de cheminots de poursuivre la grève pendant les épreuves du Bac, affirmant que "les premières personnes qui sont gênées par la grève, c'est ceux qui la font".

"La fédération FO des cheminots, comme d'autres fédérations de cheminots, ont décidé de poursuivre l'action" et "nous on les soutient, bien évidemment", a déclaré le secrétaire général de Force Ouvrière sur RMC/BFMTV.

"Ca gêne tout le monde et les premières personnes qui sont gênées par la grève, c'est ceux qui la font, personne ne fait grève par plaisir", a-t-il ajouté. Personne ne perd "des journées de salaire depuis des semaines, depuis des mois, par plaisir".

Alors qu'une première réunion tripartite sur la convention collective nationale du secteur ferroviaire a eu lieu vendredi, M. Pavageau a évoqué "la possibilité d'obtenir des clopinettes, c'est-à-dire une convention collective qui sera au rabais, qui sera dix fois, cent fois moindre que (le) statut" des cheminots.

"Vous rentrez dans une négociation où vous n'avez rien", où "vous êtes à poil face à un gouvernement et surtout un patronat qui ont toutes les cartes en main", a-t-il regretté.

Y aura-t-il grève cet été? "S'ils le décident, oui", a dit M. Pavageau en se rangeant derrière FO-Cheminots, qui ne fait pas partie des syndicats représentatifs formant l'intersyndicale de la SNCF (CGT Cheminots, Unsa ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots).

Il a défendu la décision de poursuivre le mouvement alors que la loi a été votée. "Dans ce cas-là, on l'abroge".

Alors que la CGT, FO et des organisations de jeunesse ont appelé à une journée de mobilisation le 28 juin, M. Pavageau a évoqué des "points communs dans les combats menés dans les secteurs publics et privés".

"La journée du 28, c'est une journée qui prend date", a-t-il précisé. "On a l'intention de se revoir (...) fin août, de manière à monter d'un cran et à aller sur une mobilisation interprofessionnelle (...) à partir du mois de septembre".

Cette rencontre doit réunir huit organisations syndicales et quatre organisations de jeunesse, a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Pavageau, FO: « Les premiers gênés par la grève, c’est ceux qui la font »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Pavageau, FO: « Les premiers gênés par la grève, c’est ceux qui la font »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le