Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent propose lundi dans L'Humanité de "partager" avec Fabien Roussel la direction du PCF, manière selon son entourage de dire qu'il envisage désormais de lui abandonner la place de numéro un en échange d'une place éminente.
"Je fais une nouvelle proposition: que nous partagions la conduite de (la) liste" que la commission des candidatures doit établir mardi soir, en prévision du congrès de ce week-end, affirme-t-il.
"Personnellement, j'accepterai le choix de la commission et du congrès sur la répartition proposée", poursuit-il.
Pierre Laurent pourrait laisser la place de numéro un à M. Roussel, à condition de se voir désigné président du conseil national, ou président du conseil exécutif du PCF, décrypte son entourage auprès de l'AFP.
"Ce qu'il veut, c'est que la fonction et la tâche du numéro deux soient précisées, ce qui n'est habituellement pas le cas", précise cette source.
Fabien Roussel, le 2 décembre 2015 à Lille
AFP/Archives
Fait inédit pour le Parti communiste, sa direction a été désavouée début octobre lors du vote des adhérents. Le texte du secrétaire national Pierre Laurent a, avec 38% des voix, été battu par "le Manifeste pour un PCF du XXIe siècle" (42%), porté notamment par le patron des députés communistes André Chassaigne et Fabien Roussel.
Le PCF se réunit en congrès de vendredi à dimanche, le vote sur la future direction ayant lieu dimanche midi.
La commission des candidatures du PCF doit se réunir mardi soir, et proposer une liste unique, la majorité des communistes souhaitant une solution consensuelle.
"Je sais que les communistes ne veulent ni de la division, ni de la victoire des uns sur les autres. J'ai consulté. J'ai beaucoup parlé avec Fabien Roussel. Tout le monde souhaite qu'une liste unique soit construite demain (mardi) par notre commission des candidatures", reconnaît Pierre Laurent.
Âgé de 49 ans, Fabien Roussel a été élu député de la 20e circonscription du Nord en juin. Il incarne au PCF une ligne "identitaire", affirmant haut et fort la volonté du PCF de sortir de l'ombre de la France insoumise pour exister de manière autonome dans le débat public.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
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Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.
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