Pécresse (LR) soutiendra la liste Bellamy « par fidélité et amitié »
La présidente LR de l'Ile-de-France Valérie Pécresse, qui avait exprimé des réserves, a annoncé lundi qu'elle soutiendrait la...

Pécresse (LR) soutiendra la liste Bellamy « par fidélité et amitié »

La présidente LR de l'Ile-de-France Valérie Pécresse, qui avait exprimé des réserves, a annoncé lundi qu'elle soutiendrait la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente LR de l'Ile-de-France Valérie Pécresse, qui avait exprimé des réserves, a annoncé lundi qu'elle soutiendrait la liste de son parti conduite par François-Xavier Bellamy par "fidélité et amitié" et pour "réconcilier les deux droites".

"Je voterai pour la liste des Républicains, j'ai choisi de rester dans ma famille politique, j'ai deux raisons à cela : d'abord ma fidélité à cette famille, mais aussi l'amitié que j'éprouve pour le trio de tête de liste", a expliqué sur RTL la cheffe de file du mouvement Libres! au sein de LR.

"Il faut réconcilier les deux droites, c'est mon devoir", a-t-elle également lancé, estimant qu'il "y a un défi à droite qui est le défi de l'élargissement, du rassemblement" des deux droites, "une droite qui est plus conservatrice", incarnée par Bellamy, et une droite "qui est plus ouverte".

Elle a salué à cet égard la "parole très importante qu'(elle) avai(t) besoin d'entendre" la semaine dernière de Bellamy qui "a dit que son rôle était de réconcilier les deux droites".

Mme Pécresse avait appelé début février les Républicains à "réaffirmer leur soutien" à la loi Veil sur l'IVG face au "vrai risque" de voir certains électeurs effrayés par le choix de Bellamy comme tête de liste.

Elle a regretté la convocation par le président des Républicains Laurent Wauquiez, le 12 mars devant le bureau politique de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, toujours membre de LR mais réputé proche d'Emmanuel Macron.

"Je suis très triste pour ma famille qu'on en arrive là parce que je pense que, peut-être, des gestes auraient été nécessaires pour ancrer Jean-Pierre Raffarin dans la famille", a-t-elle estimé.

Fin janvier, M. Raffarin avait déclaré qu'il "déciderait" s'il reste au sein des Républicains en fonction de la position du parti sur l'Europe, soulignant être "aujourd'hui plus près du projet de Macron", auquel, selon de nombreuses sources, il est décidé à apporter son soutien.

Partager cet article

Dans la même thématique

ILLUSTRE PAPIER ICI l’EUROPE 28 JUIN (1)
4min

Politique

Immigration : « L'extrême droite européenne attaque l'État de droit », dénonce Emma Rafowicz

Dans une lettre ouverte dévoilée le 22 mai, 9 pays européens, dont l'Italie de Giorgia Meloni, ont remis en cause le rôle de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les dossiers migratoires. Parallèlement, la Commission a publié une liste des pays « sûrs », où expulser les déboutés de l'asile, et souhaite assouplir les règles de renvoi. L'Union européenne est-elle à l'aube d'un nouveau durcissement sur l'immigration, sous l'impulsion de la droite et de l'extrême droite ? Débat et analyse dans Ici l'Europe avec les eurodéputés Emma Rafowicz (S&D, France) et Paolo Borchia (Patriotes, Italie).

Le

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le