Pécresse: « mon devoir c’est de dire que c’est pas pareil Macron et Le Pen »

Pécresse: « mon devoir c’est de dire que c’est pas pareil Macron et Le Pen »

Valérie Pécresse, présidente LR de la Région Ile-de-France, a affirmé mercredi sur France 2 que son devoir était "de dire aujourd...
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Valérie Pécresse, présidente LR de la Région Ile-de-France, a affirmé mercredi sur France 2 que son devoir était "de dire aujourd'hui que c'est pas pareil Emmanuel Macron et Marine Le Pen", tout en souhaitant que le candidat d'En Marche donne "des garanties sur le pacte républicain".

"J'attends d'Emmanuel Macron qu'il donne aujourd'hui un certain nombre de garanties sur le pacte républicain", notamment sur "la montée du communautarisme, la montée de l'islam radical, les poussées migratoires, la marchandisation du corps humain, la gestation pour autrui", a-t-elle expliqué, estimant qu'un "certain nombre d'électeurs vont voter pour lui à contre coeur", "pour faire barrage aux extrêmes".

"Mon devoir c'est de dire aujourd'hui, et c'est pas facile, que c'est pas pareil Emmanuel Macron et Marine Le Pen", a-t-elle insisté.

"C'est pas facile, parce que nos électeurs considèrent Emmanuel Macron à juste titre comme un adversaire. C'est un homme de gauche et nous combattons la gauche, mais nous refusons absolument les idées extrêmes, parce que c'est le chaos avec les extrêmes", a ajouté Mme Pécresse.

La présidente de la région IDF a expliqué être allée en Angleterre, après le Brexit, pour inciter les entreprises à se relocaliser en France. "J'ai trente entreprises qui sont prêtes à se relocaliser. Elles m'ont dit: +si Marine Le Pen devient présidente, ne nous rappelez pas+".

"Face aux extrêmes il faut faire barrage, c'est la première étape d'une stratégie que je recommande aux Français. Ensuite il faudra se battre pour faire triompher nos idées aux législatives, faire gagner la droite et le centre aux législatives", a-t-elle ajouté.

Affirmant croire en "une droite assumée", "étanche vis-à-vis du FN", et "très combative vis-à-vis de la gauche", elle a estimé qu'il fallait "qu'on soit d'une fermeté totale, ceux qui appellent à voter Front national, ceux qui se laissent séduire par Emmanuel Macron, il faut qu'on les exclue".

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