Pénicaud: « Je n’ai rien à me reprocher » dans l’affaire Las Vegas
La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, "prend acte" de l'ouverture d'une information judiciaire sur des soupçons de favoritisme...

Pénicaud: « Je n’ai rien à me reprocher » dans l’affaire Las Vegas

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, "prend acte" de l'ouverture d'une information judiciaire sur des soupçons de favoritisme...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, "prend acte" de l'ouverture d'une information judiciaire sur des soupçons de favoritisme dans l'organisation d'un déplacement d'Emmanuel Macron à Las Vegas en janvier 2016, et assure qu'elle n'a "rien à se reprocher", dans un communiqué succinct publié vendredi.

"Je prends acte de l'ouverture d'une information judiciaire contre X par le parquet de Paris", dit la ministre qui dirigeait à l'époque des faits Business France, agence publique soupçonnée d'avoir enfreint la réglementation sur les marchés publics.

"Je maintiens avec la plus grande fermeté que je n'ai rien à me reprocher. Je n'ai pas l'intention de me laisser détourner de la mission qui est la mienne", ajoute la ministre, qui est chargée de mener l'une des reformes phares de ce début de quinquennat, celle du code du travail.

"J'ai confiance dans le travail de la justice. J'attends sereinement les conclusions qui seront tirées à l'issue de la procédure", souligne Mme Pénicaud.

Business France est soupçonnée de ne pas avoir fait d'appel d'offres pour l'organisation du déplacement d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, confié au géant de la communication Havas en décembre 2015.

Muriel Pénicaud est suspectée d'avoir été informée en amont de dysfonctionnements.

L'ouverture de cette information judiciaire rend désormais envisageable l'option d'une mise en examen de Muriel Pénicaud sous condition que les juges d'instruction réunissent des "indices graves ou concordants" à son encontre.

Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a déclaré mardi que "s'il y avait une mise en examen de Muriel Pénicaud, elle devrait quitter le gouvernement".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Pénicaud: « Je n’ai rien à me reprocher » dans l’affaire Las Vegas
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Pénicaud: « Je n’ai rien à me reprocher » dans l’affaire Las Vegas
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le