Perquisitions à la France insoumise : « C’est un procès politique » estime Jean-Luc Mélenchon
Lors de sa conférence de presse, le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, s’est déclaré victime d’un « procès politique ».

Perquisitions à la France insoumise : « C’est un procès politique » estime Jean-Luc Mélenchon

Lors de sa conférence de presse, le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, s’est déclaré victime d’un « procès politique ».
Public Sénat

Par Public Sénat (images Samia Dechir)

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une semaine avant sa comparution avec cinq autres membres de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a donné une conférence de presse. Poursuivi pour « rébellion, provocation et actes d'intimidation envers l'autorité judiciaire », le patron de la France insoumise s’est défendu en revenant en partie, sur la perquisition dans les locaux de La France insoumise, en octobre 2018. « Il y a la volonté d’organiser un spectacle contre nous, pour nous dénigrer, nous salir et nous rabaisser, de manière à ce qu’on puisse nous condamner tranquillement » explique-t-il. « Tout ça n’est pas de la police, tout ça n’est pas de la justice. »

Le chef de file de LFI s’est dit victime d’un procès politique : « Nous sommes poursuivis pour des raisons politiques. Il s’agit d’essayer de nous détruire (…) C’est un procès politique ».

Et d’ajouter : « Moi, je risque dix ans de prison paraît-il. Et pourquoi ? Pour avoir fait preuve de rébellion (…) Je suis un rebelle depuis toute ma vie. C’est marqué dessus : insoumis (…) La procédure est exceptionnelle. Je suis le seul à être traité ainsi, ainsi que mes amis, dans ces conditions (…) Madame Belloubet est personnellement impliquée dans cette histoire. »

« Je n’ai pas peur ! Ni des campagnes de presse, ni des policiers, ni des magistrats. Vous pouvez me mettre en prison, vous pouvez me rendre inéligible, je n’ai pas peur. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Perquisitions à la France insoumise : « C’est un procès politique » estime Jean-Luc Mélenchon
2min

Politique

« Accepter de perdre nos enfants » : « Nous devons écouter » le chef d’état-major des armées, soutient Gérard Larcher

Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.

Le

Perquisitions à la France insoumise : « C’est un procès politique » estime Jean-Luc Mélenchon
4min

Politique

VIDEO. Risque de guerre avec la Russie : la France doit « accepter de perdre ses enfants », prévient le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon

Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.

Le