La mairie de Lyon et le domicile de Gérard Collomb étaient perquisitionnés mercredi matin dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des soupçons de détournements de fonds publics au bénéfice de l’ex-compagne du maire, a annoncé le Parquet national financier, confirmant une information du Parisien.
Selon le Canard Enchaîné qui a révélé l'existence de cette enquête, c'est à la suite d'un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d'Auvergne-Rhône-Alpes consacré à la gestion de la ville de Lyon, transmis au Parquet national financier, que cette enquête préliminaire a été ouverte.
L'ex-ministre de l'Intérieur Gérard Collomb lors d'une conférence de presse, le 17 octobre 2018 à la mairie de Lyon
AFP/Archives
Dans une première réaction transmise à l'AFP mardi soir, le maire de Lyon s'est dit étonné "qu’on ait pu diffuser des informations tant inacceptables qu’intolérables" alors que les conclusions de l’enquête administrative ne sont toujours pas connues.
Selon les rapporteurs cités par le Canard enchaîné, Gérard Collomb aurait "fait bénéficier son ex-compagne (Meriem Nouri) de plusieurs emplois municipaux depuis plus de vingt ans".
L'ex-ministre de l'Intérieur a confirmé mardi soir que Mme Nouri avait été employée par la ville de Lyon dans différentes fonctions depuis 1995 "puis titularisée comme agent administratif en juin 2005".
Des journalistes devant l'entrée de la résidence où vit le maire de Lyon Gérard Collomb, le 5 juin 2019
AFP
Il souligne que pour la période 2015-2017, "un signalement a été effectué par la hiérarchie" de Mme Nouri dont le maire de Lyon dit n'avoir "seulement été informé en février 2019", sans toutefois préciser les motifs de ce signalement.
"J’ai aussitôt pris l’initiative de faire diligenter une enquête administrative dont les conclusions seront rendues fin juin et, conformément à l’article 40, j'ai informé le procureur de la République.
Depuis début 2018, Mme Nouri a été affectée d’abord dans une bibliothèque municipale puis dans une mairie d’arrondissement où elle travaille actuellement", précise encore M. Collomb.
Le maire de Lyon, qui entend se présenter en 2020 aux élections municipales et métropolitaines, a encore estimé dans son communiqué qu'"il n’échappera à personne les véritables raisons qui conduisent ceux qui ont pris l’initiative de diffuser de telles informations de m’atteindre à 10 mois des élections municipales".
Contacté par l'AFP, l'avocat de Gérard Collomb Richard Zelmati n'a souhaité faire aucun commentaire.
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