Pertes pour la SNCF : « De l’ordre du milliard d’euros » annonce Élisabeth Borne, qui n’envisage pas d’aide de l’État
Alors que la grève reconductible dans les transports s’estompe peu à peu, la SNCF va maintenant devoir faire face aux pertes financières dues à plus d’un mois de mouvement de blocage. Pour la ministre, la solution pourrait passer par une cession d’actifs.

Pertes pour la SNCF : « De l’ordre du milliard d’euros » annonce Élisabeth Borne, qui n’envisage pas d’aide de l’État

Alors que la grève reconductible dans les transports s’estompe peu à peu, la SNCF va maintenant devoir faire face aux pertes financières dues à plus d’un mois de mouvement de blocage. Pour la ministre, la solution pourrait passer par une cession d’actifs.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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La présidente de la RATP a annoncé hier que les pertes financières de l’entreprise de transports en Ile-de-France se chiffraient à environ 200 millions d’euros. Du côté de la SNCF, ces pertes atteindraient « le milliard d’euros » selon la ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, qui salue la fin du mouvement de grève « tel qu’on l’a connu ». « Je pense que les Français en avaient assez. »

Invitée de la matinale Bonjour Chez Vous ce mercredi, la ministre déplore « évidemment une très mauvaise nouvelle » pour la SNCF, « alors que l'entreprise doit avoir une trajectoire pour ne pas se réendetter, alors qu'on va reprendre 35 milliards de dettes dans le quinquennat ». Mais si les conséquences financières du mouvement de grève vont pénaliser la SNCF, pas question d’impacter les petites lignes pour Elisabeth Borne.

« On ne remettra pas en question les programmes d'investissement » assure-t-elle, notamment pour les territoires les moins bien desservis. Mais en ce qui concerne le milliard d’euros manquant, Elisabeth Borne affirme qu’il n’y aura pas d’aide de l’État supplémentaire.

Cependant, elle évoque la possibilité pour l’entreprise ferroviaire de « céder des actifs ». « La SNCF ce n’est pas que le réseau ferré, c’est aussi les transports routiers de marchandises, etc. Elle pourrait y réfléchir, il y a des actifs qui ne sont pas indispensables à ce que les Français attendent » estime la ministre.

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