Par Public Sénat
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Alors que le gouvernement souhaite une réduction de 50% des pesticides d’ici à 2025, la réalité montre que les agriculteurs français restent très dépendants de ces produits, malgré certains problèmes médicaux engendrés.
Pour Bernard Jomier, sénateur (PS) de Paris, les conséquences dramatiques de ces produits, sur la santé des agriculteurs, ont été prouvées formellement : « Depuis plusieurs années, notamment en France, il y a (…) une expertise collective de l’Inserm (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui a démontré que les pesticides étaient un problème majeur de santé publique » explique-t-il.
Bernard Jomier avance le chiffre de « plus d’un million de personnes » concernées, « voire plus ».
Et de poursuivre : « Les agriculteurs et les salariés du monde agricole, ont été, et sont, largement exposés. On a vu récemment témoigner une agricultrice qui, à 43 ans, a une maladie de parkinson. Donc ce sont des maladies graves (…) Actuellement, [les agriculteurs] sont insuffisamment pris en charge et insuffisamment reconnus ».
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Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.
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Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud
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