Petit bain de foule pour Emmanuel Macron au Touquet
Emmanuel Macron, qui passe le week-end de Pâques en famille dans la maison de son épouse Brigitte au Touquet, s'est offert un petit bain de...
Par Julia PAVESI
Temps de lecture :
4 min
Publié le
Mis à jour le
Emmanuel Macron, qui passe le week-end de Pâques en famille dans la maison de son épouse Brigitte au Touquet, s'est offert un petit bain de foule dimanche dans la station balnéaire du Pas-de-Calais.
Le président de la République est arrivé samedi soir à la villa Monéjan après avoir suivi depuis l'Elysée la 23e journée de mobilisation des "gilets jaunes", émaillée d'incidents à Paris.
Alors que de nombreux badauds attendaient dès dimanche matin aux abords de la maison de cette station balnéaire huppée dans l'espoir de le voir, le chef de l'Etat est finalement sorti, entouré de sa garde rapprochée, vers 12H30.
"Bravo, président !", "Continuez président !", ont crié plusieurs personnes au sein de la foule qui s'attroupait autour de lui pour le prendre en photo.
Certains étaient là par curiosité, d'autres par sympathie politique, dans une commune où 30% des électeurs avaient voté pour lui au premier tour de la présidentielle. Emmanuel Macron a serré des mains et échangé quelques mots.
- "Injuste ce qui lui arrive" -
Le bain de foule a duré environ un quart d'heure, sur quelques mètres, avant que les journalistes, présents en nombre, soient bloqués par le service d'ordre.
Le président Emmanuel Macron (D) prend un bain de foule au Touquet (Pas-de-Calais), le 21 avril 2019
AFP
"C'est injuste ce qui lui arrive, pour l'homme, le chef de l'Etat et la démocratie", a affirmé Séquina, enseignante à la retraite, en référence à la crise des "gilets jaunes", après avoir lancé en direction de la presse: "enregistrez ceux qui soutiennent le président !"
"On l'a soutenu depuis qu'il est ministre", a renchéri Michel, chef d'entreprise touquettois dont le fils dirige le club de tennis où M. Macron a ses habitudes.
Si les sondages sont en berne pour le président de la République --27% (-5) de Français satisfaits, soit le plus faible niveau d'adhésion depuis son élection en 2017, pour Opinionway, 32% (+3) selon BVA, deux baromètres publiés ce week-end-- cet adhérent de La République en marche "le soutient plus que jamais" et montre fièrement sur son portable une photo de son fils avec Emmanuel Macron sur un court, raquettes à la main.
Brigitte Macron, qui est arrivée dès jeudi soir dans la station balnéaire, se rend régulièrement au Touquet mais la dernière visite sur place du chef de l'Etat remonte au week-end de Pâques, il y a un an, le 1er avril.
Il s'était déjà offert à cette occasion un bain de foule dans les rues de la station balnéaire avant d'aller jouer au tennis.
Dimanche matin, il n'est finalement pas allé à la messe pascale, contrairement à ce qu'avaient indiqué des sources concordantes samedi. Un repérage avait eu lieu dans l'église Sainte-Jeanne d'Arc en vue de sa sécurisation.
A l'occasion de cette visite privée, la sécurité a été renforcée aux alentours de la maison du couple présidentiel, devant laquelle plusieurs manifestations de "gilets jaunes" ont eu lieu ces derniers mois.
Pendant toute la journée, des gendarmes interdisaient aux piétons de rester statiques devant la maison des époux Macron, située près des boutiques de luxe d'un centre-ville bondé en ce week-end prolongé.
Parmi les curieux, Benoît, 50 ans, agent de maîtrise dans une régie d'eau publique de la métropole lilloise. "On espérait le voir si possible, pour le côté pédagogique pour ma fille, qui commence l'éducation civique, et le côté people pour sa mère", a-t-il dit avec le sourire, en polo et bermuda.
Emmanuel Macron, revenu à la Villa Monéjan après le déjeuner, avec son épouse et les enfants et petits-enfants de celle-ci, a salué la presse de loin, puis n'est plus ressorti. Brigitte Macron, elle, a fait un tour à vélo.
Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.
Comment est-il possible de continuer à payer une eau polluée au même prix qu’une eau potable ? C’est l’histoire que nous raconte Julien Lebassard, 39 ans, habitant de Saint-Martin-le-Bouillant, en Normandie. Un témoignage édifiant qu’il livre dans l’émission Dialogue citoyen animée par Quentin Calmet.
Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.
Les 100 jours de présidence Trump n’ont pas échappé à l’un des plus fins observateurs du gouvernement américain. Le sénateur de l’Allier, Claude Malhuret ( Horizons ) compare la politique menée par le président américain à une “farce sinistre”.