Dans un communiqué, Philippe Bas, président LR de la commission des lois du Sénat et proche de François Fillon, craint que « si elle était élue présidente », Marine Le Pen contourne le Parlement par l’usage du référendum, « d’une part pour sortir de l’euro et, d’autre part, pour bouleverser les institutions de la Vème République léguées par le Général de Gaulle et assoir son pouvoir personnel ». Une perspective qu’il qualifie de « la menace la plus grave que nous ayons connue depuis soixante ans ».
Voter pour Emmanuel Macron, n’est pour lui « en aucun cas soutenir sa politique d’entre deux, de compromis et de flou », « c’est seulement prendre nos responsabilités individuelles et collectives pour éviter le pire ».
Enfin, Philippe Bas souhaite rappeler qu’un président de la République « n’a de pouvoir que s’il dispose d’une majorité de députés pour le soutenir ». Raison pour laquelle, le sénateur de la Manche mise sur les prochaines législatives pour que se forme « une majorité de droite et de centre ». « Le choix de François Baroin comme Premier ministre s’imposera à Emmanuel Macron » veut-il croire. L’actuel président de l’association des maires de France et sénateur maire de Troyes possède selon Philippe Bas « la jeunesse et l’expérience » pour ce poste. « Disciple de Jaques Chirac, il est l’un des seuls chiraquiens à avoir été également proches de Nicolas Sarkozy et de François Fillon ». « Il conduira avec détermination une politique de réformes reposant sur le projet de la droite et du centre, pour mettre fin au décrochage de la France » conclut-il.