Philippe Berta salue le budget 2020
Le député Modem du Gard salue l’inflexion du gouvernement suite à la crise sociale qui s’incarne principalement par le choix de baisser les prélèvements obligatoires dans le projet de loi de finances pour 2020 présenté ce matin en Conseil des ministres.  

Philippe Berta salue le budget 2020

Le député Modem du Gard salue l’inflexion du gouvernement suite à la crise sociale qui s’incarne principalement par le choix de baisser les prélèvements obligatoires dans le projet de loi de finances pour 2020 présenté ce matin en Conseil des ministres.  
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« Il y a des moments où on est plus fier que d’autres de faire partie d’une majorité », confie le député Modem, Philippe Berta, à propos du budget de mi-mandat pour 2020. Le projet de loi de finances marqué par le mouvement des gilets jaunes entend préserver le pouvoir d’achat des Français tout en maintenant « la politique de l’offre » mise en place par le gouvernement depuis le début du quinquennat. Philippe Berta s’en réjouit. « Quand je vois moins 9 milliards d’impôts pour les Français, quand je vois moins 1 milliard pour les entreprises dans une ligne qui va nous conduire, sur 5 ans, à moins 40 milliards d’imposition. La traduction au moins pour les Français des couches les plus défavorisées (…) ça va être plus 1 000 euros de pouvoir d’achat », salue le député du Gard.

En effet, le projet de loi de finances pour 2020 s’avère beaucoup plus prudent en termes de réduction des dépenses publiques comme en témoigne la dernière marche arrière du gouvernement sur la réduction d’une aide pour les séniors. Le gouvernement entend donc préserver le pouvoir d’achat des Français quitte à revoir à la baisse ses ambitions pour réduire le déficit public. Une baisse de 5 milliards d’euros de l’impôt sur les revenus sera effectuée pour les premières tranches. La suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des Français et la défiscalisation des heures supplémentaires devraient également réduire les charges d’une partie des Français. Un exercice qui ne convainc toutefois pas l’opposition. À droite, l’on juge les économies insuffisantes tandis qu’à gauche cette inflexion est jugée cosmétique tant sur le plan social qu’écologique.   

  

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