Philippe: « la question n’est pas de savoir s’il y a trop ou pas assez d’aides sociales »

Philippe: « la question n’est pas de savoir s’il y a trop ou pas assez d’aides sociales »

Edouard Philippe a estimé mercredi que "la question n'est pas de savoir s'il y a trop ou pas assez d'aides sociales" mais si...
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Edouard Philippe a estimé mercredi que "la question n'est pas de savoir s'il y a trop ou pas assez d'aides sociales" mais si elles sont "efficaces", tout en réaffirmant l'objectif de contenir la dépense publique.

"La question n'est pas du tout de savoir s'il y a trop ou pas assez d'aides sociales. La question est de savoir si notre modèle fonctionne, s'il est efficace, s'il produit les résultats que nous espérons", a déclaré le Premier ministre à l'issue d'un séminaire gouvernemental.

"Près de 9 millions de personnes en France sont pauvres, 1 enfant sur 5 vit dans une famille pauvre alors que nous sommes le pays d'Europe qui a le plus haut niveau de dépense sociale", a pointé M. Philippe, estimant que "nous ne sommes pas au niveau de service et d'efficacité que nous sommes en droit d'attendre".

"Nous considérons que ce caractère très insatisfaisant des résultats ne peut plus durer", a-t-il insisté.

Alors qu'une "stratégie de lutte contre la pauvreté" doit être mise en oeuvre par le gouvernement, M. Philippe a plaidé pour "remettre de la justice et de la cohérence dans le système". Il faut "payer la juste prestation en prenant en compte les ressources contemporaines des individus, en mettant un terme à la gestion parfois kafkaïenne des indus, en luttant efficacement contre la fraude, en faisant en sorte que ce à quoi ont droit les individus, ils y aient effectivement accès", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les déclarations de Gérald Darmanin, qui avait déploré qu'il y ait "trop" d'aides sociales et "parfois contradictoires", M. Philippe a réfuté tout désaccord avec le ministre de l'Action et des comptes publics. M. Darmanin "a indiqué à juste titre que le foisonnement, la complexité des aides sociales, pouvait devenir un problème", a pointé M. Philippe.

Mais pourrait-il y avoir une baisse des prestations sociales ? "La réponse est non", a déclaré M. Philippe avant de préciser que l'exécutif voulait "faire en sorte que l'accroissement de la dépense publique soit freinée, contenue".

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