Politique
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Par Public Sénat
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La décision pourrait redonner un peu de baume au cœur des opposants à la réforme du Code du Travail, où la désunion syndicale et politique demeure. Réuni avec le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, Jean-Luc Mélenchon a assuré que les députés de la France insoumise participeraient à la manifestation du 12 septembre contre les ordonnances, une journée d’action à l’appel notamment de la CGT et de Sud.
« C’est clair que dans le moment, la proximité d’analyse avec la CGT et Solidaires est la plus grande, est à son plus haut niveau, puisqu’on dit la même chose sur les mêmes sujets. Après, les nécessités et les formes de mobilisation nécessitent notre indépendance pour être efficace […] L’objectif essentiel, c’est d’obtenir un effet de vagues roulantes, l’une derrière l’autre, partant à l’assaut de la muraille. »
Jean-Luc Mélenchon, le 6 septembre 2017
On ignore encore si l’ancien candidat à la présidentielle défilera à Marseille ou à Paris.
Invité de Sénat 360, Michel Noblecourt, éditorialiste au Monde sur les questions sociales et syndicales, a rappelé que les relations entre la CGT et la France insoumise resteraient empreintes d’une « méfiance », qui ne datait pas d’aujourd’hui. La France insoumise est « souvent soupçonnée de vouloir piétiner les plates-bandes syndicales » de la CGT, explique-t-il.
Toujours est-il que les deux acteurs n’ont pas le même objectif, et occupent deux rôles, deux espaces bien distincts. La manifestation du 23 septembre [organisée par la France insoumise] vise à favoriser un déferlement du peuple sur Paris et sur le régime, à déstabiliser Emmanuel Macron », explique Michel Noblecourt. « Philippe Martinez poursuit d’autres objectifs : obtenir un retrait des ordonnances ».
Par rapport à 2016, le contexte a changé, notamment pour la CGT. « Philippe Martinez est dans une situation plus faible que Jean-Luc Mélenchon : il n’a pas de front syndical large derrière lui comme c’était le cas sur la loi El Khomri », note le journaliste du Monde.
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