Philippe: « proximité évidente » entre Juppé et Macron sur l’Europe
Edouard Philippe a souligné lundi la "proximité évidente" sur la question européenne entre Emmanuel Macron et Alain Juppé, qui a...

Philippe: « proximité évidente » entre Juppé et Macron sur l’Europe

Edouard Philippe a souligné lundi la "proximité évidente" sur la question européenne entre Emmanuel Macron et Alain Juppé, qui a...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Edouard Philippe a souligné lundi la "proximité évidente" sur la question européenne entre Emmanuel Macron et Alain Juppé, qui a tendu ces derniers jours la main au chef de l'Etat en vue des élections européennes de 2019.

"Tout le monde sait la proximité que je peux avoir avec Alain Juppé", a rappelé le Premier ministre sur France Inter, interrogé sur l'offre de service du maire de Bordeaux.

"Ce que je sais, c'est que lorsque j'étais son porte-parole (durant la primaire de la droite de 2016, ndlr), j'ai soutenu toute une série d'options, de choix, de visions, d'attitudes que je retrouve dans ce que nous sommes en train de faire sous l'autorité du président de la République", a ajouté M. Philippe.

Sur l'Europe, "j'entends chez Alain Juppé comme chez beaucoup d'autres d'ailleurs une proximité évidente avec ce que dit le président de la République", a fait valoir le chef du gouvernement.

"Peut-être faudra-t-il en tirer les conséquences sur le plan politique mais comme le dit Alain Juppé, on n'en est pas là", a-t-il conclu.

Alain Juppé a tendu la main, avant d'atténuer ses propos, à Emmanuel Macron en prônant un "grand mouvement central" avec le chef de l'Etat aux élections européennes, une idée qui ne convainc pas des ténors des Républicains, en particulier Laurent Wauquiez.

"J'ai du respect pour Alain Juppé" mais "j'observe qu'il n'y a pas si longtemps (...) il aurait déclaré qu'Emmanuel Macron était un traître aux idées ringardes. Aujourd'hui il semble cautionner l'idée d'un pôle central. Je lui dis +ne confondons pas pôle central et pôle centriste+", a réagi sur Sud Radio l'eurodéputé LR Brice Hortefeux, soutien de Laurent Wauquiez pour la présidence de LR et sarkozyste historique.

"Le pôle central, ce sera nous et les élections européennes se feront autour du pôle central que seront Les Républicains", a-t-il insisté.

Interrogé sur l'éclatement de la droite républicaine, M. Hortefeux a ensuite assuré: "Il y a un objectif, qui est l'objectif du Président de la République, l'objectif d'un certain nombre de ceux qui le soutiennent qui se baptisent Constructifs, qui n'ont qu'une seule ambition, c'est de détruire. Ce sont les destructifs. L'objectif, c'est de tuer le Parti socialiste et d'affaiblir la droite républicaine".

Mais "nous sommes là et nous sommes bien là", a-t-il assuré, concluant: "je suis sincèrement optimiste sur la force que représenteront Les Républicains à partir du mois de janvier et je vous le dis, les vacances de la majorité sont finies".

Partager cet article

Dans la même thématique

Philippe: « proximité évidente » entre Juppé et Macron sur l’Europe
3min

Politique

Hausses d’impôts : « Le plus grand danger, c’est plutôt que l’on n’ait pas de budget », estime le ministre du commerce extérieur

Invité de notre matinale, Nicolas Forissier est revenu sur les débats budgétaires. Le ministre chargé du Commerce extérieur s’est montré confiant sur l’aboutissement du débat parlementaire sur un vote du budget. L’ancien député LR ne ferme pas la porte à des concessions à faire aux socialistes pour « stabiliser la situation. »

Le

4min

Politique

Sondage : la cote de popularité d'Edouard Philippe continue de plonger

Les propos tenus début octobre par Edouard Philippe contre Emmanuel Macron, ont trouvé un large écho dans l’opinion, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. L’ancien chef de gouvernement a évoqué la possibilité d’un départ anticipé du président pour sortir de la crise politique. Néanmoins, cette déclaration n’a pas suffi à enrayer sa baisse de popularité.

Le

Direct. Suivez la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu devant le Sénat
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Pas de deal avec le PS à l’heure qu’il est »

Echaudés par l’attitude de l’exécutif, les présidents des groupes du socle commun du Sénat ont été reçus ce lundi par le premier ministre, qui s’était concentré sur les députés jusqu’ici. S’il devrait aller défendre en personne sa position sur la taxe Zucman à l’Assemblée, Sébastien Lecornu n’a pas encore trouvé d’accord avec le PS sur ce point. Il « négocie au jour le jour »…

Le