Philippot (FN): « beaucoup sont demandeurs d’une structure encore plus rassembleuse »
Le numéro 2 du Front national Florian Philippot a plaidé lundi pour "une structure encore plus rassembleuse" après la défaite de...

Philippot (FN): « beaucoup sont demandeurs d’une structure encore plus rassembleuse »

Le numéro 2 du Front national Florian Philippot a plaidé lundi pour "une structure encore plus rassembleuse" après la défaite de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le numéro 2 du Front national Florian Philippot a plaidé lundi pour "une structure encore plus rassembleuse" après la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, accusant par ailleurs "les grandes puissances d'argent" de s'être "liguées autour de leur candidat" Emmanuel Macron.

"Je pense que beaucoup sont demandeurs d'une structure encore plus rassembleuse, encore plus performante pour pouvoir accéder au pouvoir", a affirmé le vice-président du FN sur Europe 1, alors que Marine Le Pen a annoncé dimanche une "transformation profonde" du FN.

Le Front national est "la seule force d'opposition structurée aujourd'hui", a estimé M. Philippot.

"Il est temps de mettre en place une nouvelle force politique, de passer à l'étape d'après pour être encore plus rassembleur, je pense que c'est souhaité par beaucoup de Français", a-t-il martelé sur RTL, précisant qu'"il faut passer par un congrès pour faire cela".

Sur Europe 1, M. Philippot a également estimé qu'il "n'y a certainement pas un échec personnel" de Marine Le Pen, qui reste "bien sûr" la patronne incontestée du FN.

"Les grandes puissances d'argent se sont liguées autour de leur candidat, M. Macron (...) parce qu'il sert leurs intérêts privés", a-t-il accusé.

Sur franceinfo, le directeur de campagne de Marine Le Pen, David Rachline, a lui dénoncé "une caste médiatique puissante qui s'est opposée puissamment à nous, des présidents d'université (...), des maires (...) , un système qui s'est défendu, dont on voit bien qu'il a réussi à se sauver pour l'instant, mais ça ne sera probablement pas toujours le cas".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Philippot (FN): « beaucoup sont demandeurs d’une structure encore plus rassembleuse »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le