Philippot “pas favorable à l’union des droites”, mais “à l’union des patriotes”

Philippot “pas favorable à l’union des droites”, mais “à l’union des patriotes”

Florian Philippot, eurodéputé ex-FN, président des Patriotes, s'est dit jeudi "pas favorable à l'union des droites", telle que...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Florian Philippot, eurodéputé ex-FN, président des Patriotes, s'est dit jeudi "pas favorable à l'union des droites", telle que prônée par Nicolas Dupont-Aignan, mais "favorable à l'union des patriotes", de droite et aussi de gauche.

"Je ne suis pas favorable à l'union des droites, je suis favorable à l'union des patriotes et je pense qu'il y a des patriotes aussi à gauche, et qu'il y a des patriotes à droite, à gauche", a déclaré Florian Philippot, sur Public Sénat.

Selon M. Philippot, "c'est important de discuter" avec le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan, "mais aussi avec tous ceux qui se disent encore gaullistes, qui peuvent être Républicains, tous ceux qui sont patriotes et qui sont peut-être encore dans des mouvements de gauche ou qui sont récemment déçus par La France insoumise" de Jean-Luc Mélenchon.

"Aujourd'hui il n'y a pas de véritable opposition face au rouleau compresseur Macron", a-t-il affirmé. "On a beaucoup de déprimés, Mélenchon est déprimé, le Front national est devenu inaudible et incohérent, moi je pense que nous avons, nous Les Patriotes, l'ambition d'être le pivot central de cette opposition et en même temps de cette alternative à la politique mondialiste, européiste, ultra-libérale d'Emmanuel Macron".

L'ex bras droit de Marine Le Pen a par ailleurs annoncé une initiative en faveur du patrimoine, "les dimanches du patrimoine". "On va demander à nos référents départementaux, chaque dimanche (...) de proposer à nos volontaires, à nos adhérents, et à tous ceux qui voudront nous rejoindre, d'aller revisiter le patrimoine local de leur département", a-t-il expliqué, citant "les petites chapelles", "les petits châteaux", "lavoirs"ou autres "remparts".

Dans la même thématique

Rosny sur Seine : Journees Parlementaires ensemble pour la Republique
7min

Politique

Face à Michel Barnier, les parlementaires macronistes esquissent les principes d’une « opposition constructive »

Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.

Le

Paris: French president  receives mayors of cities affected by the violent clashes
6min

Politique

Insécurité à Grenoble : le maire, Éric Piolle, coupable idéal ?

Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.

Le

Paris: Valerie Pecresse press conference programme 100 first days
8min

Politique

Nouveau gouvernement : quels sénateurs pourraient rejoindre l’équipe Barnier ?

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…

Le

Philippot “pas favorable à l’union des droites”, mais “à l’union des patriotes”
3min

Politique

Soutien au nouveau gouvernement ? « Je suis plutôt proche de Michel Barnier. Ce n'est pas une décision que je vais prendre seul », explique le député Horizons Laurent Marcangeli

Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.

Le