Pierre-Yves Bournazel : « Si je suis d’accord avec En marche, je m’en réjouis »
Le député LR « constructif » de la 18ème circonscription de Paris, Pierre-Yves Bournazel, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il souscrit totalement à la volonté du gouvernement d’agir sur la baisse de la dépense publique.

Pierre-Yves Bournazel : « Si je suis d’accord avec En marche, je m’en réjouis »

Le député LR « constructif » de la 18ème circonscription de Paris, Pierre-Yves Bournazel, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il souscrit totalement à la volonté du gouvernement d’agir sur la baisse de la dépense publique.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Samedi, devant la convention de la République en marche, le Premier ministre a annoncé 7 milliards de baisses d’impôts pour 2018 alors qu’il avait laissé entendre lors de son discours de politique générale que la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages serait reportée. Celle-ci sera donc mise en œuvre dès l’année prochaine. 

« Je suis pour qu’on recherche toujours une baisse de la fiscalité et, qu’en contrepartie, on fasse des efforts pour baisser la dépense publique », confie Pierre-Yves Bournazel. Et d’ajouter : « Je préfère que la taxe d’habitation soit supprimée le plus rapidement possible et, s’il y a un effort dès l’année prochaine, je m’en réjouis. »

Pierre-Yves Bournazel : « Je préfère que la taxe d’habitation soit supprimée le plus rapidement possible et, s’il y a un effort dès l’année prochaine, je m’en réjouis. »
00:42

Un cap « clair »

Conscient d’une « situation financière très délicate », le député souhaite que « la compensation se fasse sur la baisse de la dépense publique et non pas dans la recherche de l’augmentation de l’impôt ». Le cap « clair »  fixé par le gouvernement lui convient ainsi parfaitement puisque l’exécutif entend atteindre l’objectif de 3% de PIB de déficit à la fin de l’année sans augmenter les impôts.

Outre la suppression de la taxe d’habitation, Pierre-Yves Bournazel  souscrit à la baisse des cotisations salariales et considère, comme l’exécutif, que « pour augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires, il faut une fonction publique moins importante, sacraliser les postes qui ont un intérêt direct pour l‘action de la collectivité ».

Pierre-Yves Bournazel : « Pour augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires, il faut une fonction publique moins importante, sacraliser les postes qui ont un intérêt direct pour l‘action de la collectivité »
00:30

« Je suis constructif et, si je suis d’accord avec En marche, je m’en réjouis car le but est de faire avancer le pays », a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pierre-Yves Bournazel : « Si je suis d’accord avec En marche, je m’en réjouis »
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Pierre-Yves Bournazel : « Si je suis d’accord avec En marche, je m’en réjouis »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le