Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
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Par Public Sénat
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Le président François Hollande a assuré samedi que le piratage massif de documents internes de l'équipe d'Emmanuel Macron ne resterait pas "sans réponse".
"On savait qu'il y aurait ces risques-là durant la campagne présidentielle puisque ça s'était produit ailleurs. Rien ne sera laissé sans réponse", a-t-il déclaré à l'AFP à l'issue d'une visite de l'exposition "Trésors de l'islam en Afrique" à l'Institut du monde arabe (Ima) à Paris, en compagnie du roi du Maroc Mohammed VI et du président de l'Ima Jack Lang.
"S'il y a eu effectivement un certain nombre de parasitages ou de captations, il y aura des procédures qui vont entrer en vigueur", a déclaré le chef de l'Etat, sans plus de précisions. "Il faut laisser les enquêtes se faire", a-t-il ajouté, assurant que les pouvoirs publics étaient "mobilisés" également, "depuis avant même qu'il y ait eu ces révélations".
"Depuis que l'on sait qu'il y a ces opérations, qu'il y a ces menaces, on a été d'une très grande vigilance", a-t-il dit.
A la différence de l'équipe du candidat d'En Marche ! à la présidentielle, M. Hollande ne voit pas dans ce piratage une tentative de "déstabilisation". "Je n'y vois rien du tout", a-t-il dit.
L'équipe de campagne d'Emmanuel Macron avait dénoncé vendredi une "action de piratage massive et coordonnée" après la diffusion "sur les réseaux sociaux" d'informations "internes" comme des courriels ou des "documents comptables", y voyant une "opération de déstabilisation" à la veille du second tour de la présidentielle.
L'intégrale du vendredi 7 novembre