Plan santé: il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué vendredi sur France Inter que la réforme de la santé comprendrait "des mesures...

Plan santé: il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué vendredi sur France Inter que la réforme de la santé comprendrait "des mesures...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué vendredi sur France Inter que la réforme de la santé comprendrait "des mesures pour la psychiatrie" alors que la situation devient critique dans plusieurs hôpitaux psychiatriques.

"Nous allons dans quatre jours proposer une réforme du système de santé, il y a évidemment des mesures pour la psychiatrie", a-t-elle affirmé, une spécialité médicale qui doit "se rapprocher des soins courants". La ministre plaide pour "une psychiatrie inclusive intégrée au système de santé".

"La psychiatrie française traverse une grosse crise (...), elle a des causes multiples, d'abord un manque d'investissement depuis des dizaines d'années, c'est le parent pauvre de la médecine, il y a une démographie médicale en baisse (...) un besoin de réinvestir dans la psychiatrie", a-t-elle indiqué, en réponse à une question d'un psychologue de l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel d'Amiens où des salariés font grève "depuis 80 jours".

Psychiatres et infirmiers dénoncent depuis plusieurs semaines un manque criant d'effectifs, de lits et de temps. Des salariés des hôpitaux psychiatriques de Rouen et du Havre ont même mené des grèves de la faim, et obtenu plusieurs dizaines de créations de postes en juin et juillet.

En juin, Mme Buzyn avait proposé une feuille de route afin de "changer le regard sur la santé mentale et les personnes atteintes de troubles psychiques", notamment la formation des étudiants aux "premiers secours en santé mentale" pour permettre de mieux repérer les troubles, en particulier chez les jeunes adultes.

Comme on lui demandait en outre si le plan santé allait supprimer le numerus clausus dans les études de médecine, Mme Buzyn a indiqué vendredi qu'elle "ne confirmerait rien" avant la présentation mardi de la "réforme globale" de la santé.

"C'est le président de la République qui fera évidemment les annonces et qui discutera avec les professionnels de comment faire en sorte que nos étudiants en santé souffrent aujourd'hui moins des études, je parle non seulement des médecins mais aussi des infirmières, mais aussi d'autres professionnels", a-t-elle déclaré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Plan santé: il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Plan santé: il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Plan santé: il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le