PMA : « Je suis très réservée et j’ai besoin d’être rassurée » déclare Florence Berthout
Invitée de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Florence Berthout, maire du Ve arrondissement de Paris et ex-membre du parti LR, se montre réservée sur la PMA pour toutes qui sera soumise au vote des parlementaires fin septembre.

PMA : « Je suis très réservée et j’ai besoin d’être rassurée » déclare Florence Berthout

Invitée de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Florence Berthout, maire du Ve arrondissement de Paris et ex-membre du parti LR, se montre réservée sur la PMA pour toutes qui sera soumise au vote des parlementaires fin septembre.
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L'extension de la procréation médicalement assistée, contenue dans la loi bioéthique, sera soumise au vote des parlementaires « fin septembre » comme l’a annoncé mercredi le Premier ministre lors de son discours de politique générale. « C’était une promesse de campagne et donc il y a de la cohérence » réagit ce matin Florence Berthout.

La maire du Ve a quitté LR, expliquant ne plus être « en phase » avec la ligne du parti et se sentant désormais plus proche de la majorité présidentielle. Elle affirme être « très réservée sur la PMA pour toutes » et dit avoir besoin « d’être rassurée car je crains que ce projet ne soit la porte ouverte à la GPA. »

Elle conclut : « A titre personnel je suis hostile à la GPA pour des raisons déontologiques. Je crois que c’est un vrai débat et il faut l’aborder avec sérénité et humilité. Ensuite, je ne pense pas qu’il y ait un droit à l’enfant, il y a des droits de l’enfant. Je pense que cette question doit être abordée sur la base de cette conviction-là. »

« La politique ne se grandit pas avec des anathèmes et des procès staliniens »

Après sa démission des Républicains de la chef de file du parti au Conseil de Paris, Rachida Dati juge « pathétique » sa décision qu'elle qualifie de « trahison ». Florence Berthout lui répond ce matin : « Quand vous dites des choses que ces familles ne veulent pas entendre, à un moment vous êtes obligé de partir. Je crois que la politique ne se grandit pas avec des anathèmes et des procès staliniens. »

« Si certains d’entre nous sont partis, c’est précisément parce qu’a l’intérieur de notre famille, il y a des choses qu’on ne voulait pas entendre. Cela fait partie des propos excessifs de Rachida, on la connaît » précise-t-elle.

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