Bernard Poignant, très proche conseiller de François Hollande, a annoncé mardi qu'il soutenait la candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle, et précisé à l'AFP qu'en conséquence il quitterait l'Elysée dans les prochains jours.
"Emmanuel Macron est le seul candidat issu des rangs de la gauche qui peut se qualifier pour le second tour de l’élection et éviter un face-à-face Le Pen-Fillon", explique notamment M. Poignant dans un communiqué. Pour ce qui est du candidat PS Benoît Hamon, "je ne peux porter ma voix sur un candidat qui a mené une fronde et a voulu censurer donc renverser le gouvernement nommé par le Président", a-t-il ajouté.
Ami de longue date du président de la République, M. Poignant, ancien député-maire de Quimper, a précisé à l'AFP qu'il quittait l'Elysée pour ne "pas impliquer indirectement le chef de l'Etat dans son choix".
Bernard Poignant et Boris Vallaud le 5 janvier 2017 à Paris
AFP/Archives
"Je ne veux pas apparaître comme une tête de pont ou un poisson-pilote", a-t-il aussi déclaré. "François Hollande est libre de ses choix et moi des miens", a-t-il ajouté reprenant à son compte une pique de l'ancien Premier ministre Laurent Fabius à l'adresse de l'ex-président socialiste François Mitterrand : "Lui c'est lui, moi c'est moi".
François Hollande n'a pas encore fait connaître son choix mais de nombreux hollandais sont favorables à la candidature de son ex-ministre de l'Economie, leader d'En Marche.
M. Poignant annonce également dans son communiqué qu'il soutiendra la candidature du ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas aux législatives à Quimper.
Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).
ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.
Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.
A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.