Politique de la ville : le gouvernement « prend des risques très importants » pour Stéphane Troussel
Alors que se tiennent les états généraux de la politique de la ville, ce lundi à Grigny, le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis fait part de ses inquiétudes quant aux risques de tensions similaires aux émeutes de 2005.

Politique de la ville : le gouvernement « prend des risques très importants » pour Stéphane Troussel

Alors que se tiennent les états généraux de la politique de la ville, ce lundi à Grigny, le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis fait part de ses inquiétudes quant aux risques de tensions similaires aux émeutes de 2005.
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Louis Borloo a clairement averti que faute de politique de la ville on pourrait revenir aux émeutes de 2005. « C’est une alerte sérieuse » estime Stéphane Troussel. Invité de Territoires d’Infos ce matin, le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis a fait part de ses inquiétudes. « La politique de la ville, les quartiers populaires c’est très complexe, c’est très fragile » prévient-il. Stéphane Troussel « appelle le gouvernement à beaucoup de responsabilités. Il prend des risques très importants. On ne peut pas fragiliser ces quartiers dans une période de crise. »

« J’ai des inquiétudes. Le gouvernement a passé l’été à supprimer les contrats aidés, à réduire les moyens de la politique de la ville. Près de 50 millions d’euros ça se traduit par 2 millions d’euros en moins pour des associations ou des villes dans un territoire comme le mien » dénonce Stéphane Troussel.  Le président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis redoute par ailleurs que la politique du gouvernement en matière de logement social signe la « fin de la rénovation urbaine dans un département comme le mien. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le