Politique de la ville : « Une priorité » pour Julien Denormandie

Politique de la ville : « Une priorité » pour Julien Denormandie

Le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, s’est exprimé sur la colère des maires de quartiers populaires réunis à Grigny pour les états généraux de la politique de la ville il y a dix jours. 
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Au micro de Public Sénat, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie a tenté de rassurer la gronde des élus de quartiers populaires qui ont lancé l’appel de Grigny il y a dix jours. « La politique de la ville et les quartiers ont été au cœur de tout notre projet présidentiel et aujourd’hui c’est l’une des priorités du gouvernement » assure Julien Denormandie. Les états généraux de la politique de la ville se sont tenus à Grigny, le 17 octobre dernier. Dans un climat de tension renforcé par l’annonce de la suppression de 46,5 millions d’euros alloués à la politique de la ville, le gel des contrats aidés et la baisse des aides personnalisées au logement (APL) de 1,7 milliard. Maires et acteurs sociaux ont appelé le gouvernement à revoir sa copie. Parmi les principales réclamations de l’appel de Grigny figurent : le « maintien des emplois aidés », un « fonds d’urgence immédiat doté de 100 millions d’euros » et « la désignation  d’un  ministre de la Ville. »

Julien Denormandie l’assure, « on a réussi à maintenir tous les budgets de la politique de la ville pour la durée du quinquennat. C’est par exemple 8 000 associations qui seront financées l’année prochaine, c’est 4 000 emplois relais (…) c’est 1 million d’euros qu’on met sur la rénovation urbaine » énumère-t-il. Julien Denormandie évoque « une politique de droits communs » qui engage différents ministères dont celui de l’Éducation.

Autre point de friction : logements sociaux et baisse des APL

« Les bailleurs sociaux ne sont absolument pas dans le collimateur du gouvernement » assure Julien Denormandie
00:59

« Les bailleurs sociaux ne sont absolument pas dans le collimateur du gouvernement » assure Julien Denormandie. Son ministre de tutelle Jacques Mézard a pourtant été hué au dernier congrès des HLM. En cause, la baisse des APL couplée à la réduction des loyers que le gouvernement veut imposer au parc social en 2018. « On travaille avec les bailleurs pour éviter cette progression incessante des aides personnalisées au logement, ces APL ont énormément progressé ces dernières années, elles sont passées de 14 milliards à 18 milliards »explique-t-il. 

Dans la même thématique

PARIS: MEDEF, Audition des principales tetes de liste aux prochaines elections europeennes
7min

Politique

Sondages sur les européennes : Bardella caracole en tête, Glucksmann talonne Hayer

A un peu plus d’un mois des élections européennes, le dernier sondage réalisé par l’institut Harris-Interactive et Toluna pour M6, Challenges et RTL, confirme les tendances de ces dernières semaines. Loin devant, la liste du Rassemblement National (31%) écrase la concurrence, plus du double devant la majorité présidentielle (15%), qui voit son avance sur la liste socialiste (14%), fondre comme neige au soleil.

Le

Au sein de la droite sénatoriale, de plus en plus de sénateurs tentés par le parti Horizons
8min

Politique

Au sein de la droite sénatoriale, de plus en plus de sénateurs tentés par le parti Horizons

Le président de la commission de l’aménagement du territoire, Jean-François Longeot, rejoint Horizons, tout en restant dans son groupe de l’Union centriste. Pour les membres du parti d’Edouard Philippe, il ne fait aucun doute que d’autres l’imiteront après les européennes. Des membres du groupe LR confirment que certains collègues « se posent des questions ».

Le

Politique de la ville : « Une priorité » pour Julien Denormandie
6min

Politique

Européennes 2024 : quelles sont les principales mesures du programme de Valérie Hayer ?

Valérie Hayer présentait, ce lundi, 48 propositions de son programme pour que « l’Europe ne meure pas ». Parmi les mesures mises en évidence, un « Plan Europe 2030 », destiné à compléter le Pacte vert, un investissement 100 milliards pour le réarmement de l’UE, l’inscription du droit à l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux ou encore une hausse des moyens de Frontex.

Le