Polynésie: un projet pour l’inéligibilité à vie des élus condamnés

Polynésie: un projet pour l’inéligibilité à vie des élus condamnés

Le député indépendantiste de Polynésie Moetai Brotherson a présenté mercredi à l'Assemblée une proposition de loi visant à ...
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Le député indépendantiste de Polynésie Moetai Brotherson a présenté mercredi à l'Assemblée une proposition de loi visant à "rendre inéligible à vie, tout élu définitivement condamné pour malversations autour des deniers publics et/ou abus de pouvoir lié au mandat électif".

Rappelant dans un communiqué qu'il s'agissait d'une de ses promesses de campagne, le député du groupe Gauche démocrate et républicaine a précisé que le texte visait "à renforcer l’intégrité des mandats électifs et de la représentation nationale".

La proposition "est actuellement en phase d’examen par des collègues députés de tous groupes" a-t-il affirmé soulignant qu'elle se voulait "transpartisane".

Le député a souhaité qu'elle permette à la Polynésie française "de sortir définitivement de la 2e place du classement Oxfam des collectivités les plus corrompues, juste derrière Saint-Martin, et pourquoi pas de sortir totalement de ce classement".

Il a indiqué qu'une pétition pour soutenir ce texte serait mise en ligne vendredi.

Dans la même thématique

Polynésie: un projet pour l’inéligibilité à vie des élus condamnés
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le

Emmanuel Macron closing event of the 103rd session of the Congress of Mayors, in Paris
9min

Politique

Le Sénat, un « contre-pouvoir » qui sait aussi collaborer avec l’exécutif

Alors que la moitié du Sénat sera renouvelée dimanche lors des sénatoriales, l’institution a évolué ces dernières années. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, le Sénat a marqué l’actualité grâce à ses commissions d’enquête, qui lui ont formé une stature de « contre-pouvoir ». Le Sénat a su ainsi redorer son blason. Avec la majorité relative à l’Assemblée, la Haute assemblée joue un rôle beaucoup plus constructif et sait composer avec le gouvernement, texte par texte. Et chacun y trouve son intérêt.

Le