La cote de popularité d'Emmanuel Macron (+3) et celle d'Edouard Philippe (+4) sont en nette hausse sur un mois, avec environ un Français sur trois qui porte un jugement favorable sur leur action, selon un sondage YouGov diffusé jeudi.
Le chef de l'Etat obtient 35% d'opinions favorables, mais une majorité de Français (50%, -5) porte toujours un jugement défavorable sur son action et 15% ne se prononcent pas, un peu plus de six mois après son entrée en fonction.
Avec 36% d'opinions favorables, le Premier ministre devance désormais le chef de l'Etat, et le pourcentage de Français qui jugent défavorablement son action est en baisse de 3 points à 43%, selon cette enquête pour Le Huffpost et CNews.
La popularité du gouvernement est proche de celle du couple exécutif avec 32% (+2) d'avis favorables, mais une majorité de personnes interrogées (53%, -3) reste défavorable à son action. Pour seulement 29% (=) des Français, le gouvernement a "une bonne gestion" de l'économie, contre 51% (-2) d'un avis contraire.
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 6 décembre 2017 à l'Assemblée nationale, à Paris
AFP
En politique, le principal sujet de préoccupation des Français reste le chômage et l'emploi (24%, +1), devant la protection sociale (16%, +1) et l'immigration (16%, +2) et l'insécurité (8%, -3).
Enquête réalisée en ligne du 28 au 30 novembre auprès de 1.006 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.
À l’occasion de l’anniversaire de la loi de 1905, la Fondation Jean Jaurès publie une note qui revient sur l’évolution de la laïcité dans le débat public. Elle y observe la multiplication des interprétations et des usages politiques du principe, et invite à renouer avec une compréhension partagée de ce cadre républicain essentiel.
Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».
A une centaine de jours des élections municipales, l’Assemblée nationale a finalement adopté en seconde lecture la proposition de loi visant à créer un statut de l’élu local, au terme d’un chemin semé d’embuches.