Pour Anne Rosencher, « soit les Français sont satanistes, soit Marine Le Pen a effectivement réussi sa dédiabolisation »
Plus le premier tour de l’élection présidentielle approche, plus les intentions de vote pour Marine Le Pen progressent. Alors qu’un second tour face à Emmanuel Macron se dessine, la candidate RN pourrait-elle l’emporter ? Cette semaine dans « Et maintenant 2022 ! », Steve Jourdin et ses invités analysent cette dynamique et s’interrogent : comment en est-on arrivé là ?

Pour Anne Rosencher, « soit les Français sont satanistes, soit Marine Le Pen a effectivement réussi sa dédiabolisation »

Plus le premier tour de l’élection présidentielle approche, plus les intentions de vote pour Marine Le Pen progressent. Alors qu’un second tour face à Emmanuel Macron se dessine, la candidate RN pourrait-elle l’emporter ? Cette semaine dans « Et maintenant 2022 ! », Steve Jourdin et ses invités analysent cette dynamique et s’interrogent : comment en est-on arrivé là ?
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Après des semaines de campagne et à deux jours du premier tour, Marine Le Pen insiste plus que jamais sur sa crédibilité, explique Anne Rosencher : « La partie dédiabolisation que l’on soit d’accord ou pas, a été faite, Marine Le Pen ne fait plus peur ».

Dans un récent sondage, la candidate du Rassemblement National apparaissait comme la deuxième personnalité politique préférée des Français, donc « soit ils sont satanistes, ce que je ne pense pas, poursuit Anne Rosencher, soit elle a réussi sa dédiabolisation et cela s’entend dans à peu près dans toutes les classes sociales ». Pour la journaliste, le temps d’un FN « extrémiste » semble révolu et ce qu’on avait coutume d’entendre il y a encore quelques années « si elle passe, je fais mes valises et je m’en vais » parait bien loin même si « la France n’est pas devenue lepéniste ».

« Il y a dans tout cela un petit côté Donald Trump »

A l’heure du match retour avec Emmanuel Macron, peut-on imaginer une France gouvernée par une représentante d’un parti d’extrême-droite ? Pour Anne Rosencher « il y a dans tout cela un petit côté Donald Trump, on va avoir honte pendant cinq ans, mais ce n’est plus le racisme et l’antisémitisme de Jean-Marie Le Pen qui se trouveraient aux portes de l’Elysée ».
Mais attention rappelle-t-elle pour conclure « dédiabolisation ne veut pas dire crédibilité » et avec notamment une prévision record de l’abstention on ne peut pas présager de ce qui se passera dans l’isoloir au premier de cette élection présidentielle.

Retrouvez l’intégralité de l’émission « Et maintenant 2022 ! » ici

Partager cet article

Dans la même thématique

Pour Anne Rosencher, « soit les Français sont satanistes, soit Marine Le Pen a effectivement réussi sa dédiabolisation »
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le

Pour Anne Rosencher, « soit les Français sont satanistes, soit Marine Le Pen a effectivement réussi sa dédiabolisation »
5min

Politique

Assemblée parlementaire de la Francophonie : « Le français c’est l’occasion de conjuguer le nord et le sud »

Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.

Le