Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Pour Anne Rosencher, « soit les Français sont satanistes, soit Marine Le Pen a effectivement réussi sa dédiabolisation »
Par Public Sénat
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Après des semaines de campagne et à deux jours du premier tour, Marine Le Pen insiste plus que jamais sur sa crédibilité, explique Anne Rosencher : « La partie dédiabolisation que l’on soit d’accord ou pas, a été faite, Marine Le Pen ne fait plus peur ».
Dans un récent sondage, la candidate du Rassemblement National apparaissait comme la deuxième personnalité politique préférée des Français, donc « soit ils sont satanistes, ce que je ne pense pas, poursuit Anne Rosencher, soit elle a réussi sa dédiabolisation et cela s’entend dans à peu près dans toutes les classes sociales ». Pour la journaliste, le temps d’un FN « extrémiste » semble révolu et ce qu’on avait coutume d’entendre il y a encore quelques années « si elle passe, je fais mes valises et je m’en vais » parait bien loin même si « la France n’est pas devenue lepéniste ».
« Il y a dans tout cela un petit côté Donald Trump »
A l’heure du match retour avec Emmanuel Macron, peut-on imaginer une France gouvernée par une représentante d’un parti d’extrême-droite ? Pour Anne Rosencher « il y a dans tout cela un petit côté Donald Trump, on va avoir honte pendant cinq ans, mais ce n’est plus le racisme et l’antisémitisme de Jean-Marie Le Pen qui se trouveraient aux portes de l’Elysée ».
Mais attention rappelle-t-elle pour conclure « dédiabolisation ne veut pas dire crédibilité » et avec notamment une prévision record de l’abstention on ne peut pas présager de ce qui se passera dans l’isoloir au premier de cette élection présidentielle.
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