Pour Bussereau les élus locaux doivent faire entendre leur voix

Pour Bussereau les élus locaux doivent faire entendre leur voix

Invité de l’émission L’épreuve de vérité, Dominique Bussereau  président de l’Assemblée des départements de France a réagi à la mise en place du non-cumul des mandats qui fait qu’il n’y aura plus de président de département au Sénat dans les prochains jours. « Nous devons faire entendre plus fort notre voix » a-t-il affirmé.
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Président du département de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau a pris acte d’un changement dans la vie politique française. La règle du non-cumul des mandats qui s’appliquera complètement après dimanche prochain, date des élections sénatoriales, interdira à un représentant d’un exécutif local de cumuler son mandat avec celui de parlementaire. Une réforme qui peut paraître paradoxale  à la Haute assemblée, chambre représentant les territoires. « C’est une difficulté » a reconnu Dominique Bussereau. « Il faut maintenant qu’on s’organise. «Philippe Richert (président de l’Association des régions de France), François Baroin (président de l’Association des maires de France) et moi et mes collègues pour les départements, il faut que nous fassions plus entendre notre voix. Il faut qu’on discute directement avec les parlementaires et avec le gouvernement. Donc, nous avons une responsabilité supplémentaire dans cette nouvelle période » explique Dominique Bussereau qui ne s'est pas représenté aux législatives.

"On ne va pas signer des contrats dont on ne connaît pas les clauses" prévient Bussereau
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Sur ce sujet, Dominique Bussereau est revenu sur les 13 milliards de baisses de dotations aux collectivités annoncées cet été par le gouvernement lors de la conférence nationale des territoires. À la rentrée, le chef de l’État a précisé sa méthode. En ce qui concerne environ 300 des plus grandes collectivités,  il a confié aux préfets, le soin de négocier avec chacune d'elle un contrat financier. Une méthode contractuelle « qui n’est pas mauvaise » pour Dominique Bussereau  qui pour autant «  ne signera pas » sans connaître la part prise par l'État notamment en ce qui concerne le RSA, ou la prise en charge de mineurs isolés étrangers.

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