Emmanuel Macron et son homologue italien Sergio Mattarella sont arrivés jeudi matin au château d’Amboise (Indre-et-Loire) pour célébrer le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, dans une ville déserte aux accès barrés par les forces de l'ordre.
Les deux présidents devaient d'abord se recueillir ensemble sur la sépulture de Léonard de Vinci, dans la chapelle Saint-Hubert. Ils se rendront ensuite pour le déjeuner au château du Clos-Lucé, un manoir où a résidé le peintre pendant les trois dernières années de sa vie.
Ils y assisteront à la présentation de 50 porteurs de projets du programme "Viva Leonardo Da Vinci ! 500 ans de Renaissance en Centre-Val de Loire", parrainé par Stéphane Bern, également présent pour cette visite, tout comme le comte et le comtesse de Paris.
La journée se poursuivra au château de Chambord où ils rencontreront près de 500 jeunes français et italiens autour d’ateliers sur les thèmes de l’architecture, animé par Renzo Piano, de la littérature, animé par Alessandro Baricco, de l’espace, animé par les astronautes Samantha Cristoforetti et Thomas Pesquet et de la physique et des sciences, animé par Mme Fabiola Gianotti et Gabriel Chardin.
Le président Emmanuel Macron et son homologue italien Sergio Mattarella (d) passent en revue la garde d'honneur lors d'une cérémonie pour célébrer le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, le 2 mai 2019 au château d'Amboise
POOL/AFP
A l'entrée de la ville d'Amboise, de nombreux barrages de gendarmerie successifs filtraient les arrivées, barrant même la route aux touristes auxquels il était conseillé de visiter d’autres châteaux de la Loire.
Le centre-ville était totalement désert autour du château et tous les commerces fermés.
Avant l'arrivée en hélicoptère d'Emmanuel Macron, les services municipaux ont recouvert ou effacé des tags hostiles peints sur un pilier et sur les marches d'accès au château d'Amboise.
Les gendarmes ont fait des battues le long de la Loire suite à une rumeur selon laquelle des "gilets jaunes" avaient l'intention de larguer des ballons d'hélium pour gêner les hélicoptères.
D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont à présent les deux personnalités politiques qui recueillent le plus de soutien ou de sympathie de la part des Français. Les deux figures du Rassemblement national se hissent à la première place du palmarès de l’adhésion au détriment d’Edouard Philippe, en nette baisse et désormais rejoint par Bruno Retailleau.
Après une embellie en mai, la popularité d’Emmanuel Macron rechute à 28% d’opinions favorables (-1 point) au mois de juin, selon le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La situation n’est pas franchement meilleure pour François Bayrou, qui reste le Premier ministre le plus impopulaire depuis 10 ans, malgré un léger rebond de sa cote.
Place Publique a planché depuis neuf mois sur une ébauche de programme, présentée par Raphaël Glucksmann. « Si on aspire à prendre les rênes du pays, c’est fondamental d’avoir une offre politique à gauche, prête à gouverner », lance l’eurodéputé. Mais avant une éventuelle candidature, l’enjeu sera de créer la « dynamique », en revendiquant une ligne « claire ».
A l’Assemblée nationale, les débats autour de la proposition de loi sénatoriale de programmation énergétique ont vu le « socle commun » se fissurer une nouvelle fois sur les questions environnementales. Un amendement LR adopté grâce aux voix du RN fixe un moratoire sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque. Un amendement qui devrait conduire à un rejet du texte mardi, lors du vote solennel, et gêner un peu plus le Premier ministre plus que jamais sous la menace d’une censure.