Pour Laurent Wauquiez, Édouard Philippe n’habite plus « rive droite »
Le président des Républicains Laurent Wauquiez a ironisé lundi soir sur Édouard Philippe, qui a moqué la "droite du Trocadéro",...

Pour Laurent Wauquiez, Édouard Philippe n’habite plus « rive droite »

Le président des Républicains Laurent Wauquiez a ironisé lundi soir sur Édouard Philippe, qui a moqué la "droite du Trocadéro",...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président des Républicains Laurent Wauquiez a ironisé lundi soir sur Édouard Philippe, qui a moqué la "droite du Trocadéro", estimant que le Premier ministre n'habite plus "rive droite" et "n'aime plus la droite".

"J'ai vu ce matin un Premier ministre insulter la +droite Trocadéro+. Étonnant Premier ministre ! (...) Définitivement, il ne sait plus dans quelle rue il habite, il ne sait plus dans quel quartier il habite, mais il y a une chose dont je suis sûr, il n'est clairement pas rive droite", a-t-il persiflé en meeting à Marck-en-Calaisis (Pas-de-Calais) sous les applaudissements d'environ 500 à 600 personnes.

"La réalité, c'est qu'il n'aime pas la droite tout court. La réalité, c'est qu'il n'aime plus la droite", a ajouté M. Wauquiez, venu soutenir la liste menée par François-Xavier Bellamy, qui a connu ces dernières semaines une certaine embellie dans les sondages pour le scrutin européen du 26 mai. Selon les différents baromètres, la liste LR se place en troisième position derrière LREM et RN, au coude à coude.

"Il n'aime pas la droite Trocadéro parce que c'est la droite qui ne renonce pas (...) parce que c'est la droite qui ne baisse pas la tête (...) parce que c'est la droite qui ne trahit pas", a-t-il ajouté au premier jour de la campagne officielle.

Dans un entretien publié lundi dans Le Figaro, Édouard Philippe déclarait voir en Les Républicains la "reconstruction" de "la droite du Trocadéro", qui avait soutenu jusqu'au bout le candidat François Fillon à la présidentielle, sur une ligne conservatrice.

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a répliqué en menant une charge appuyée contre le gouvernement et la majorité LREM :"On n'est pas à droite quand on traite comme ils ont traité les retraités de France en leur prenant 8 milliards d'euros", "quand on fait soutenir sa liste par Cohn-Bendit", "quand on est incapable de rétablir l'ordre semaine après semaine".

"Nous, nous sommes à droite. La droite est de retour", a-t-il lancé, réaffirmant que les élections européennes ne devaient pas être "le troisième tour de la présidentielle 2017" entre Emmanuel Macron et la patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le