Pour le maire de Toulouse, la poursuite des manifestations de “gilets jaunes” est un “réflexe anti-démocratique”

Pour le maire de Toulouse, la poursuite des manifestations de “gilets jaunes” est un “réflexe anti-démocratique”

La poursuite des manifestations de "gilets jaunes", dont l'acte 10 est prévu samedi, relève d'un "réflexe anti-démocratique"...
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La poursuite des manifestations de "gilets jaunes", dont l'acte 10 est prévu samedi, relève d'un "réflexe anti-démocratique" alors que le grand débat voulu par l'exécutif vient de s'ouvrir, a indiqué vendredi à l'AFP le maire LR de Toulouse.

"Ces manifestations devraient cesser pour que chacun, notamment les manifestants, aillent dans le débat national défendre leurs idées, leurs analyses et leurs propositions", a ajouté Jean-Luc Moudenc, en marge de de l'audience de rentrée du TGI de Toulouse.

"C'est véritablement un réflexe anti-démocratique que de persister dans l'organisation de manifestations qui, en réalité, sont devenues le prétexte à des dégradations et à un mouvement extrêmement inquiétant dont le but est de renverser la République et de bousculer le système économique et social", a-t-il jugé.

Interrogé sur la colère affichée par des commerçants du centre de Toulouse, une ville en pointe dans le mouvement des "gilets jaunes", il a répondu: "si tout cela ne cesse pas, on va assister à des débordements, à des initiatives où les gens voudront faire justice eux-mêmes".

"On va vraiment basculer dans une seconde phase très très préoccupante", a-t-il averti.

Les "gilets jaunes" ont appelé à un grand rassemblement régional samedi en début d'après-midi dans le centre de Toulouse, pour l'encadrement duquel M. Moudenc a une nouvelle fois demandé "un renforcement des effectifs des forces de l'ordre".

Samedi, l'acte 9 avait réuni au moins 6.000 personnes à Toulouse, selon le chiffre de la préfecture, soit la plus forte mobilisation officiellement recensée dans la ville depuis le début du mouvement mi-novembre.

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