Pour le MoDem, le référendum ne peut pas être « l’alpha et l’oméga du grand débat »
Le MoDem a estimé mardi que le référendum ne pouvait pas être "l'alpha et l'oméga du grand débat", tandis que pour le patron des...

Pour le MoDem, le référendum ne peut pas être « l’alpha et l’oméga du grand débat »

Le MoDem a estimé mardi que le référendum ne pouvait pas être "l'alpha et l'oméga du grand débat", tandis que pour le patron des...
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Le MoDem a estimé mardi que le référendum ne pouvait pas être "l'alpha et l'oméga du grand débat", tandis que pour le patron des députés centristes Patrick Mignola, une telle consultation peut "être une solution", mais "pas nécessairement le jour des européennes".

"On ne peut pas sortir du grand débat par un simple référendum", a estimé mardi lors d'un point-presse la porte-parole du MoDem, Sarah El Haïry.

"Un référendum plus tard (après les européennes, NDLR) ? Pourquoi pas, mais il y aura des réponses à trouver à court terme, à moyen terme et à long terme. Le référendum ne peut pas être l’alpha et l’oméga du grand débat", a jugé la députée de Loire-Atlantique.

"Les réponses doivent être diverses", a-t-elle jugé. "Ca peut passer par une réforme institutionnelle, de nouvelles lois, etc".

Reçu mardi matin à l'Elysée par Emmanuel Macron, le patron des députés MoDem Patrick Mignola a de son côté estimé que le référendum pouvait "être une solution", mais "pas nécessairement le jour des européennes".

"L'outil du référendum peut être intéressant pour répondre à certaines questions, mais quand les problèmes sont complexes on n'y répond pas forcément par des solutions simples", a dit le député de Savoie.

"Il faut aller au bout du débat. On a encore un mois et demi devant nous pour continuer à écouter les Français", a déclaré M. Mignola. "Il faut ouvrir toutes les portes et les fenêtres" et parler "des institutions parce que l'on a une crise de la représentation démocratique", mais "aussi d'économie, du social, de fiscalité, d'écologie..."

Selon le Journal du dimanche, le président Macron serait tenté de convoquer un tel référendum dès le 26 mai, jour des élections, mais cette hypothèse n'a pas la faveur de plusieurs membres de la majorité, dont le ministres des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

M. Mignola a été le premier des cinq responsables politiques devant être reçus dans la journée à l'Élysée par le chef de l'État dans le cadre de ses consultations du grand débat.

Emmanuel Macron doit recevoir successivement mardi Valérie Rabault, présidente du groupe Socialistes et apparentés à l'Assemblée, Jean-Christophe Lagarde (UDI, Agir et Indépendants), Bruno Retailleau (LR au Sénat) et André Chassaigne (PCF à l'Assemblée).

str-jri-pab-bpa/ggy/asm

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