Pour M. Le Pen, Macron, « ce n’est pas le renouveau », « c’est le recyclage »

Pour M. Le Pen, Macron, « ce n’est pas le renouveau », « c’est le recyclage »

Avec Emmanuel Macron, "ce n'est pas le renouveau", "c'est le recyclage", a ironisé mardi Marine Le Pen, après que son adversaire...
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Avec Emmanuel Macron, "ce n'est pas le renouveau", "c'est le recyclage", a ironisé mardi Marine Le Pen, après que son adversaire du second tour a entrouvert la porte à Manuel Valls dans sa future majorité en cas d'élection à l'Elysée.

Mardi matin sur RMC et BFMTV, M. Macron a déclaré que Manuel Valls pourrait faire partie de son éventuelle future majorité s'il quittait le PS.

"Emmanuel Macron ne cherche même plus à dissimuler son véritable projet : faire réélire les socialistes qui ont largement contribué à la ruine du pays depuis cinq ans", écrit Mme Le Pen sur son blog.

"Au premier rang de son meeting du 1er mai, d’anciennes gloires du PS étaient réunies, tout sourire, ravies du mauvais tour joué aux Français. De Ségolène Royal à Robert Hue, d’Édith Cresson à Alain Minc, de Jacques Attali à Daniel Cohn-Bendit, les amis de M. Macron représentent le pire du système depuis des décennies. C’est la continuité parfaite des idées et des politiques que les Français rejettent", poursuit la candidate du Front national.

"M. Macron a fondé tout son argumentaire sur le renouveau de la vie politique qu’il prétend incarner. Mais il n’y a aucun nouveau visage autour de lui. En réalité, responsable des orientations économiques du quinquennat Hollande, ce n’est pas le renouveau qu’il propose, c’est le recyclage", insiste Mme Le Pen.

"Plein de mépris pour tous ceux qui se sont ralliés à lui dans l’entre-deux-tours, M. Macron n’accorde aucune concession à personne. Au contraire, il durcit son projet et son discours profondément antisocial et antidémocratique", poursuit-elle.

"Un quinquennat Macron ne serait qu’un second quinquennat Hollande, en pire, et on peut d’ailleurs se demander quel accord existe déjà entre MM. Hollande et Macron pour assurer à celui qui sera bientôt l’ancien président une place de choix dans la majorité de son dauphin, héritier et successeur désigné", s'interroge Mme Le Pen.

"M. Macron doit clarifier la place qu’il dit vouloir accorder à M. Valls. Il doit s’engager très clairement sur le rôle que joueront dans sa majorité ses collègues ministres de M. Hollande et M. Hollande lui-même. Il doit faire savoir avant le second tour combien de députés socialistes sortants il a investis (et dans quelles circonscriptions)", conclut-elle.

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