Pour Marlène Schiappa « Si vous voulez faire parler d’un sujet politique, il faut mettre Cyril Hanouna dedans »
Le 25 janvier dernier, la secrétaire d’État Marlène Schiappa est venue modérer pendant plus de trois heures un débat à mi-chemin entre politique et divertissement présenté par le « tôlier du petit écran » Cyril Hanouna. Une participation qui suscite beaucoup de réactions et de critiques, notamment sur les réseaux sociaux.Mais pourquoi participer à un programme de divertissement quand on est ministre d’Emmanuel Macron ? Et surtout serait-elle prête à recommencer ? Marlène Schiappa décrypte sa stratégie…

Pour Marlène Schiappa « Si vous voulez faire parler d’un sujet politique, il faut mettre Cyril Hanouna dedans »

Le 25 janvier dernier, la secrétaire d’État Marlène Schiappa est venue modérer pendant plus de trois heures un débat à mi-chemin entre politique et divertissement présenté par le « tôlier du petit écran » Cyril Hanouna. Une participation qui suscite beaucoup de réactions et de critiques, notamment sur les réseaux sociaux.Mais pourquoi participer à un programme de divertissement quand on est ministre d’Emmanuel Macron ? Et surtout serait-elle prête à recommencer ? Marlène Schiappa décrypte sa stratégie…
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Choisir les bons canaux pour diffuser les sujets politiques

Pour Marlène Schiappa : « un message mal reçu est un message mal émis » c’est certainement pour cela qu’elle a accepté de coanimer un numéro de « Balance ton post » consacré au Grand débat, le 25 janvier dernier sur C8.
« Je prends des canaux, comme l’émission de Cyril Hanouna, et j’y mets mes sujets pour qu’ils se propagent ».

Une stratégie pour sensibiliser les médias et l’opinion

Suite à l’émission « on a passé la barre des 1 million de connexions sur le site du Grand débat et c’est ça qui est important pour moi ». Elle ajoute, « à cette époque on était encore en train de se demander si le Grand débat allait réellement prendre : Je suis fière d’avoir contribué à avoir fait passer le seuil des 1 million de connexions ».

Une stratégie donc, mais totalement assumée par Marlène Schiappa qui déplore que « l’écume des choses » soit plus commentée que le fond de l’action politique.   

Retrouvez l’émission Hashtag, Marlène Schiappa : Sous le vernis de la com’ samedi 30 mars à 18h30 sur Public Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pour Marlène Schiappa « Si vous voulez faire parler d’un sujet politique, il faut mettre Cyril Hanouna dedans »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le