Pour Mélenchon, ses électeurs de 2017 décideront quel Insoumis « mérite d’être soutenu » en 2022
Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a affirmé que ce sont ses électeurs de la présidentielle de 2017 qui...

Pour Mélenchon, ses électeurs de 2017 décideront quel Insoumis « mérite d’être soutenu » en 2022

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a affirmé que ce sont ses électeurs de la présidentielle de 2017 qui...
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Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a affirmé que ce sont ses électeurs de la présidentielle de 2017 qui décideront, "si le cas" d'un choix entre plusieurs personnalités insoumises "se présente", "qui mérite d'être soutenu" pour l'élection de 2022.

Interrogé sur CNews sur son éventuel soutien à une autre figure que lui pour la présidentielle, M. Mélenchon a déclaré: "Je ne suis propriétaire de rien, il n'y aura donc pas d'héritier".

"Les gens qui ont voté pour le programme l'Avenir en commun et pour moi sont des gens pleins d'intelligence et de malice. Et par conséquent c'est eux qui, si le cas se présente, auront à décider qui mérite d'être soutenu. Mais ça pourrait être moi", a-t-il ajouté.

"Si j'en ai à ce moment-là les moyens physiques et intellectuels - et pourquoi ne les aurais-je pas - pourquoi pas (une candidature). Mais j'évaluerai à ce moment-là", a confié le patron des députés LFI.

Interrogé sur le député François Ruffin qui sort en deux mois un film sur les "gilets jaunes" et un livre, M. Mélenchon a dit: "Il fait parler de lui à bon escient parce qu'il a fait un film magnifique et un livre intéressant. Son film est un événement dans la séquence politique, il y a longtemps qu'une oeuvre d'art n'était pas partie prenante d'un mouvement politique. Pour autant, il y en a aussi d'autres", "je ne manque pas de successeurs potentiels".

François Ruffin avait affirmé au Figaro vendredi que Jean-Luc Mélenchon l'encourageait "à ne pas fermer la porte de la présidentielle". Dans son livre, "Ce pays que tu ne connais pas" (Les Arènes), paru le 20 février, il dit vouloir "résister" à l'attrait de l'élection présidentielle qui "pervertit tout", même s'il "rêve d'un président reporter".

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