Après un discours particulièrement scruté à la Sorbonne, Emmanuel Macron a répété sa volonté « d’ouvrir le débat » sur la mutualisation des armes nucléaires françaises avec les autres Etats de l’Union européenne. Si le président de la République est resté flou sur ses propositions, ces déclarations ont suscité un rejet quasi unanime au sein de la classe politique française.
« Pour renouer avec la confiance, il faut le respect », insiste Gérard Larcher
Par Public Sénat
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Loin de la capitale pendant une semaine. Le président de la République parcourt l’est et le nord de la France depuis le 4 novembre, pour une « itinérance mémorielle » dans le cadre des commémorations de la fin de la Première Guerre mondiale C’est son plus long déplacement depuis son élection en mai 2017.
La méthode est saluée par le président du Sénat, attentif aux territoires. « Je crois que la démarche d’itinérance, pour la mémoire, pour la nation est une démarche que je trouve positive, intéressante », a expliqué Gérard Larcher, invité exceptionnel de notre matinale ce mercredi. « Est-ce que ça suffit à renouer avec le pays ? Il en faut plus beaucoup plus. Il faut surtout pour renouer avec le pays, retrouver la confiance. Et pour renouer avec la confiance, il faut le respect. »
Citant le général de Gaulle, le président du Sénat a affirmé qu’il n’était pas question d’opposer les métropoles aux villes moyennes et petites. « C’est l’occasion de réaffirmer que la France c’est tout à la fois », a-t-il insisté.