Pour ses premières municipales, l’UPR d’Asselineau a déposé 21 listes
Le petit parti pro-Frexit UPR (Union populaire républicaine), présidé par François Asselineau, qui se présente pour la première...

Pour ses premières municipales, l’UPR d’Asselineau a déposé 21 listes

Le petit parti pro-Frexit UPR (Union populaire républicaine), présidé par François Asselineau, qui se présente pour la première...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le petit parti pro-Frexit UPR (Union populaire républicaine), présidé par François Asselineau, qui se présente pour la première fois aux élections municipales, a annoncé vendredi avoir déposé des listes dans 21 villes de plus 9.000 habitants, parmi lesquelles Nantes et Nice.

Les candidats à ce scrutin qui se déroulera les 15 et 22 mars avaient jusqu'à jeudi 18H00 pour déposer leurs listes pour le premier tour.

L'UPR avait exprimé en octobre le vœu de présenter des candidats dans 44 villes de plus de 10.000 habitants, souvent là où il avait enregistré un score supérieur à celui obtenu aux élections européennes (1,17%).

Le parti fondé en 2007, qui revendique 25.000 adhérents, présentera finalement 21 listes, dont sept en banlieue parisienne, toutes conduites par des hommes sauf dans trois cas, selon son communiqué.

Il en présente deux dans des villes de plus de 300.000 habitants (Nice et Nantes), et trois dans des villes entre 200.000 et 300.000 habitants (Montpellier, Bordeaux, et le 18e arrondissement de Paris). Il présente aussi des listes à Villeurbanne et dans le 8e arrondissement de Lyon, à Nancy, et dans le 7e secteur à Marseille, ainsi qu'à Cannes et Antibes (Alpes-Maritimes), dans deux villes du Nord, Wattrelos et Marcq-en-Barœul, et à Tonneins (Lot-et-Garonne).

Il présente aussi sept listes en banlieue de Paris: Montreuil-sous-Bois, Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec et La Courneuve (Seine-saint-Denis), Saint-Maur-des-Fossés, Vitry-sur-Seine et Limeil-Brévannes (Val-de-Marne).

Partisan d'une sortie de la France de l'Union européenne, de l'euro et de l'Otan (Frexit), l'UPR entend "s'enraciner dans le paysage politique français". Il veut aussi exprimer à ce scrutin son "opposition sans concession à (Emmanuel) Macron".

Le Brexit (sortie du Royaume-uni de l'UE) du 31 janvier, "loin d'être l'apocalypse promise par les médias, s'impose comme un formidable mouvement de libération et de renouveau démocratique chez nos voisins d'outre-Manche", fait valoir l'UPR.

Dans les villes plus petites, l'UPR soutiendra des listes "citoyennes apolitiques".

En recueillant 265.469 voix aux européennes, l'UPR s'était targuée d'avoir multiplié par trois son résultat par rapport à 2014, obtenant son "plus haut score national".

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Pour ses premières municipales, l’UPR d’Asselineau a déposé 21 listes
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le