Pourquoi pas une « étiquette » qui ne soit pas le FN, propose Gollnisch

Pourquoi pas une « étiquette » qui ne soit pas le FN, propose Gollnisch

Le député européen FN Bruno Gollnisch a affirmé lundi qu'il "comprendrait" très bien l'apparition d'une nouvelle étiquette...
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Le député européen FN Bruno Gollnisch a affirmé lundi qu'il "comprendrait" très bien l'apparition d'une nouvelle étiquette électorale "qui ne soit pas le Front national", réagissant aux propos de Marine Le Pen sur une "transformation profonde" du parti.

"Je crois que le nom de Front national est honorable, il traduit quantité de sacrifices, de résistance à des persécutions. J'ai été un peu surpris d'entendre cette proposition faite à ce moment-là", a déclaré Bruno Gollnisch sur LCP.

"Maintenant, qu'il faille nous adapter et nous transformer pour mieux répondre aux attentes de nos concitoyens (...) dans le cadre d'une alliance électorale qui s'est nouée avec Nicolas Dupont-Aignan mais peut-être demain avec d'autres, je comprendrais très bien qu'il y ait en quelque sorte une étiquette qui coiffe cette alliance et qui ne soit pas le Front national", a-t-il ajouté.

Marine Le Pen, battue dimanche par Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle avec 33,9% des voix, a annoncé une "transformation profonde" du Front national qui, selon son lieutenant Florian Philippot, "n'aura plus le même nom".

La candidate a conclu un accord avec Nicolas Dupont-Aignan, patron de Debout la France, en vue des législatives de juin.

Mais des doutes sont apparus durant la campagne présidentielle au sein même du Front national sur sa capacité à porter la voix du parti, notamment après le débat qui l'a opposée à Emmanuel Macron le 3 mai, durant lequel certains se sont étonnés de son "agressivité".

"Le débat, personnellement, je ne l'aurais pas conduit comme ça, mais elle a fait quand même une très belle campagne, très courageuse, très active", a commenté Bruno Gollnisch.

"J'aurais essayé de parler davantage du fond que d'attaquer la personne de M. Macron, encore qu'elle avait raison de vouloir le faire sortir de l'ambiguïté dans laquelle il se trouve", a ajouté le député européen, qui fut en 2002 directeur de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen, battu au second tour par Jacques Chirac.

Si la défaite de Marine Le Pen dimanche a été pour lui "une déception", il a souligné que la progression du FN "continue, moins rapide que nous ne le souhaiterions", se disant "sûr" d'une victoire en 2022.

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