Poutou (NPA): « Si je n’étais pas candidat, je crois que je m’abstiendrais »

Poutou (NPA): « Si je n’étais pas candidat, je crois que je m’abstiendrais »

Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à l'élection présidentielle, a affirmé mercredi que s'il n'était...
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Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à l'élection présidentielle, a affirmé mercredi que s'il n'était pas candidat, probablement il "s’abstiendrait", soulignant cependant une proximité avec la candidate de Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud.

"Si je n'étais pas candidat, je crois que je m'abstiendrais", a déclaré Philippe Poutou sur LCI. "Il y a plein de gens qui vont s'abstenir par ras-le-bol et c'est complètement légitime".

Selon lui, il y a "un rejet légitime". "On voit bien un milieu politique détestable, corrompu, menteur, tricheur", a-t-il dénoncé en référence aux affaires. "Mais c'est pas parce qu'on rejette qu'on règle le problème", a-t-il ajouté, soulignant que la question, "c'est par quoi on remplace". "C'est pour ça que nous, on essaie de poser les problèmes d'une démocratie directe".

Passant en revue ses adversaires à gauche de l'échiquier politique, M. Poutou a estimé qu'Emmanuel Macron "pour nous c'est pas du tout la gauche".

"Hamon, on a du mal", ajoute-t-il. "Il a un discours qui est certes plus de gauche que les autres politiciens, mais nous, on ne peut pas oublier que c'est le gouvernement actuel qui nous a mis dans la +merde+, qui a mené une politique profondément antisociale".

Quant à Jean-Luc Mélenchon, "c'est ce qu'on appelle la gauche radicale, la gauche antilibérale, donc évidemment qu'il y a des points communs, mais on a aussi de gros désaccords parce qu'on pense que c'est pas la posture de l'homme providentiel qui va régler le problème".

"Et puis Mélenchon c'est le politicien aussi qui a été au PS pendant longtemps, qui a été au gouvernement", ajoute-t-il.

Nathalie Arthaud "est vraiment de gauche elle, par contre". "On peut dire qu'on est très proches", a-t-il dit, reconnaissant que "beaucoup de gens" peuvent se demander "pourquoi il y a deux candidatures d'extrême gauche, anticapitalistes". "Au moins il y aurait dû y avoir une discussion. On n'a pas réussi, on va dédramatiser. Il y a deux candidatures, eh bien on fera au mieux".

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