Pouvoir d’achat, sur-réglementation: les députés LR défendront leurs propositions le 4 avril
Rétablissement du pouvoir d'achat des Français dans le contexte de crise des "gilets jaunes", création d'un répertoire des...

Pouvoir d’achat, sur-réglementation: les députés LR défendront leurs propositions le 4 avril

Rétablissement du pouvoir d'achat des Français dans le contexte de crise des "gilets jaunes", création d'un répertoire des...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Rétablissement du pouvoir d'achat des Français dans le contexte de crise des "gilets jaunes", création d'un répertoire des maladies rares ou encore lutte contre la sur-réglementation: les députés LR défendront le 4 avril quatre propositions de loi devant l'Assemblée.

"La question du pouvoir d'achat s'est imposée comme la revendication centrale des Français et a été le catalyseur de la mobilisation des +gilets jaunes+", soulignent les députés LR dans l'exposé des motifs du premier texte qui sera examiné en séance.

Chaque groupe politique de l'Assemblée dispose chaque année d'une "niche parlementaire", une journée durant laquelle ils peut proposer ses propres textes aux votes dans l'hémicycle.

Dénonçant "une politique de matraquage fiscal" du gouvernement, notamment vis-à-vis "des classes moyennes", les élus de droite formulent des propositions pour redonner 10 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français, compensées par des économies sur "les dépenses publiques".

Ils suggèrent ainsi d'indexer à nouveau sur l'inflation les pensions de retraite et les aides au logement déconnectées dans la loi de finances pour 2019, d'annuler la hausse de la CSG de janvier 2018 pour l'intégralité des retraités qui l'ont subie et de rétablir les plafonds du quotient familial avant leur plafonnement en 2012.

Ils prévoient enfin une baisse de 10% de l'impôt sur le revenu des deux premières tranches afin de "réduire la pression fiscale sur les classes moyennes".

La deuxième proposition de loi défend la création d'un répertoire des maladies rares et orphelines à destination des organismes publics et parapublics, pour permettre aux malades de bénéficier de "dérogations" et leur épargner ainsi qu'à leurs familles un "parcours du combattant administratif".

Le troisième texte vise à soutenir le fonctionnement des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) et à valoriser la profession de sapeur-pompier professionnel ou volontaire.

Allègement de charges, absences en entreprise facilitées, emplois réservés dans la fonction publique... treize mesures sont proposées pour lutter contre la baisse des vocations et des effectifs constatées ces dernières années.

Enfin, le dernier texte entend lutter contre la sur-réglementation dénoncée comme "un frein à la compétitivité des entreprises".

Deux grands principes sont proposés au vote des députés: le premier édicte que l'adoption de toute nouvelle norme pour les entreprises devra être compensée par l'abrogation d'une norme existante, le second interdit de durcir une norme communautaire lors de sa transposition dans le droit national.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pouvoir d’achat, sur-réglementation: les députés LR défendront leurs propositions le 4 avril
3min

Politique

Hausses d’impôts : « Le plus grand danger, c’est plutôt que l’on n’ait pas de budget », estime le ministre du commerce extérieur

Invité de notre matinale, Nicolas Forissier est revenu sur les débats budgétaires. Le ministre chargé du Commerce extérieur s’est montré confiant sur l’aboutissement du débat parlementaire sur un vote du budget. L’ancien député LR ne ferme pas la porte à des concessions à faire aux socialistes pour « stabiliser la situation. »

Le

4min

Politique

Sondage : la cote de popularité d'Edouard Philippe continue de plonger

Les propos tenus début octobre par Edouard Philippe contre Emmanuel Macron, ont trouvé un large écho dans l’opinion, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. L’ancien chef de gouvernement a évoqué la possibilité d’un départ anticipé du président pour sortir de la crise politique. Néanmoins, cette déclaration n’a pas suffi à enrayer sa baisse de popularité.

Le