Premier voyage outre-mer pour le candidat Hamon

Premier voyage outre-mer pour le candidat Hamon

Benoît Hamon se rend de samedi à lundi en Guadeloupe et en Martinique, pour son premier voyage outre-mer en tant que candidat...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Benoît Hamon se rend de samedi à lundi en Guadeloupe et en Martinique, pour son premier voyage outre-mer en tant que candidat socialiste à l'élection présidentielle.

Le candidat PS tiendra sur place deux meetings, aux Abymes en Guadeloupe samedi soir et à Fort-de-France, dimanche soir.

Au cours de son déplacement, il rencontrera plusieurs élus guadeloupéens et martiniquais, visitera le memorial ACTe à Pointe-à-Pitre, se recueillera sur la tombe d'Aimé Césaire en Martinique.

Il rencontrera également des entrepreneurs, des acteurs d'associations et des habitants d'un quartier ZUS de Fort-de-France, ou encore des professionnels de l'élevage, de l'agriculture et de la production de rhum.

Le 24 février, le candidat avait reçu à son siège de campagne à Paris plusieurs élus ultramarins, dont la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, le député de Guadeloupe Victorin Lurel, la présidente de l'Assemblée départementale de Guadeloupe Josette Borel Lincertin, ou encore le député de Martinique Serge Letchimy.

Benoit Hamon avait annoncé à cette occasion qu'il se rendrait dans l'océan Indien, aux Antilles et éventuellement en Guyane au cours de sa campagne.

En matière de programme pour les outre-mer, il veut "soutenir le développement des productions agricoles traditionnelles et les cultures vivrières pour "atteindre l'autonomie alimentaire", "bâtir une véritable politique d'économie de la mer", développer l'économie numérique, ou encore "encourager la coopération régionale des Outre-mer dans leur environnement géographique.

Outre la création du Revenu universel d'existence, qui fait débat en outre-mer, il propose également de revaloriser de 10% les minimas sociaux et les minimums vieillesse et de maintenir la "sur-rémunération" des fonctionnaires.

Concernant le coût de la vie, il veut faire converger les tarifs bancaires avec ceux de la métropole, atteindre l'égalité en matière de communication téléphonique afin que tous les Français puissent téléphoner et envoyer des SMS au même tarif sur l'ensemble du territoire. Il souhaite aussi fixer des prix plafonds pour les transports aériens.

En matière d'éducation, il promet de limiter à 20 le nombre d'élèves par classe de CP, CE1 et CE2. Il veut aussi garantir un droit à la scolarisation dès l'âge de 2 ans.

Enfin, sur le dossier sécurité il propose d'instaurer une prime pour les forces de l'ordre dans les Outre-mer et de renforcer le nombre de policiers et gendarmes.

Deux autres candidats, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, se sont déjà rendus aux Antilles pour la campagne présidentielle 2017.

Dans la même thématique

Premier voyage outre-mer pour le candidat Hamon
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Premier voyage outre-mer pour le candidat Hamon
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le