Présidence LR: Portelli se situe au « milieu » de la droite
Florence Portelli s'est placée mardi en candidate centrale à la présidence des Républicains (LR), brocardant ses concurrents...

Présidence LR: Portelli se situe au « milieu » de la droite

Florence Portelli s'est placée mardi en candidate centrale à la présidence des Républicains (LR), brocardant ses concurrents...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Florence Portelli s'est placée mardi en candidate centrale à la présidence des Républicains (LR), brocardant ses concurrents Laurent Wauquiez et Maël de Calan, l'un "en lice pour l'élection présidentielle", l'autre pour son "déficit de notoriété".

"Je suis parmi ces candidats celle qui est au milieu, c'est-à-dire à droite. Ni à droite de la droite, ni à gauche de la droite: à droite", a expliqué Mme Portelli sur TV5 Monde.

Pour la maire de Taverny (Val-d'Oise), le parti "souffre d'une grande confusion idéologique que nos militants nous martèlent à longueur de réunion. Depuis la création de l'UMP, on a fait des combinaisons, des +combinazione+ électorales, on a tripatouillé des alliances d'appareil avec nos amis centristes, avec les libéraux, les démocrates-chrétiens, les gaullistes, et aujourd'hui, on arrive à une espèce de magma informe, on ne sait plus qui on est".

"Ce que nous demandent avant tout les militants, c'est +rappelez-vous que nous sommes de droite, nous sommes fiers d'être de droite, et nous aimerions que vous redonniez justement cette fierté à la droite en assumant ce que nous sommes et en appliquant des programmes qu'à chaque fois vous n'appliquez pas+", a-t-elle poursuivi.

"Déjà, il faut être un candidat pour une formation qui se destine à ça et que ce ne soit pas un tremplin pour une élection présidentielle ou pour un déficit de notoriété. Moi j'ai deux concurrents tout à fait respectables qui sont des compagnons de parti (...) mais, en tous les cas, il y en a un qui dit clairement viser les 20% (Maël de Calan, NDLR)" et "l'autre qui est en lice vers la présidentielle", a lancé Mme Portelli, ex-porte-parole de François Fillon.

Le grand favori de l'élection, Laurent Wauquiez, "ne gagnera pas", a-t-elle assuré.

Mme Portelli a par ailleurs demandé aux "+Constructifs+ qui ont fait campagne devant nos militants avec l'argent du parti --ils ont tous reçu 6.000 euros-- et qui siègent dans un autre groupe" de "faire un choix". "Si, au mois de novembre, ils ne rejoignent pas le groupe Les Républicains, ça voudra dire qu'ils nous ont quittés. Et, dans ce cas-là, je leur demanderai de rendre les 6.000 euros. C'est une question de morale et d'éthique".

L'élection à la présidence des Républicains est prévue le 10 décembre, avec un second tour éventuel le 17 décembre.

Dans la même thématique

Présidence LR: Portelli se situe au « milieu » de la droite
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le

Présidence LR: Portelli se situe au « milieu » de la droite
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Présidence LR: Portelli se situe au « milieu » de la droite
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le