Les Français ont donc voté, avec une abstention à 23%, en hausse par rapport à 2012 mais relativement modérée par rapport à 2002. Pour 41% des sondés qui se sont abstenus, la raison principale est la déception engendrée par les hommes et femmes politiques, tandis que 20% d’entre eux estiment que cette élection ne changera rien.
Concernant la mobilisation, 53% des votants affirment avoir souhaité « soutenir un candidat » qui leur convient, tandis que 32% expliquent qu’aucun candidat ne leur plait « mais voter est un devoir civique. » Enfin, le vote utile, chargé « d’empêcher qu’un candidat soit présent au 2nd tour » n’est pris en compte que par 15% des électeurs.
Dans les détails, il a néanmoins profité à Emmanuel Macron puisque 26% des électeurs du candidat d’En marche l’ont choisi pour cette dernière raison. En revanche, les électeurs de Marine Le Pen et ceux de François Fillon bénéficient d’un soutien fort sur les programmes respectifs puisque 67% des premiers et 66% des seconds affirment soutenir leur candidat, en premier lieu.