Présidentielle: Fillon veut « pourrir » la campagne, accuse Cambadélis (PS)

Présidentielle: Fillon veut « pourrir » la campagne, accuse Cambadélis (PS)

François Fillon tente de "pourrir" l'élection présidentielle en accréditant la thèse d'un "cabinet noir" à l'Élysée complotant...
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François Fillon tente de "pourrir" l'élection présidentielle en accréditant la thèse d'un "cabinet noir" à l'Élysée complotant contre le candidat de droite, a affirmé lundi le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis.

"En concentrant ses attaques contre le président de la République, en indiquant qu'il y aurait un cabinet noir qui ferait des complots contre les dirigeants politiques, il veut pourrir la campagne présidentielle", déclare le premier secrétaire du PS dans un éditorial vidéo.

"Il pense qu'il peut se sauver en appelant à un réflexe de la droite contre la gauche. En fin de compte, il affaiblit la République et permet tout simplement au Front national d'en faire son miel", accuse M. Cambadélis.

Alors que le candidat socialiste Benoît Hamon est à la peine dans les sondages, le patron du PS estime qu'il "est temps" de "faire mouvement" avec l'ancien ministre de l’Éducation.

"Nous sommes dans ce moment où la situation est un peu confuse, où on ne voit pas totalement où sont les solutions", reconnaît M. Cambadélis, en allusion aux déchirements socialistes entre les candidatures Macron et Hamon.

"Pourtant, Benoît Hamon indique, au-delà de sa probité, les grandes clés de cette élection présidentielle, les transitions que nous devons affronter et le rassemblement de l'ensemble des gauches et des écologistes qui sont nécessaires", juge-t-il.

"Il est temps de faire mouvement avec le parti socialiste pour permettre à cette candidature d'être l'espoir de la France et de la République", conclut le chef de parti.

Benoît Hamon a lancé dimanche soir un appel sur France 2 aux électeurs de gauche à ne pas "voter par défaut" et dénoncé les "coups de couteau dans le dos" plantés par des "caciques qui veulent rester au pouvoir" et avec qui "il n'aurait pas gouverné".

Il a fait allusion à un "ralliement de Manuel Valls à la candidature d'Emmanuel Macron" qui pourrait avoir lieu selon lui cette semaine.

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