Présidentielle: Guaino (LR) déterminé à aller « jusqu’au bout »
Henri Guaino, dont l'investiture aux législatives a été suspendue par Les Républicains, s'est dit lundi déterminé à aller "jusqu...

Présidentielle: Guaino (LR) déterminé à aller « jusqu’au bout »

Henri Guaino, dont l'investiture aux législatives a été suspendue par Les Républicains, s'est dit lundi déterminé à aller "jusqu...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Henri Guaino, dont l'investiture aux législatives a été suspendue par Les Républicains, s'est dit lundi déterminé à aller "jusqu'au bout" de sa candidature à la présidentielle, dénonçant "une certaine bassesse" de François Fillon, officiellement investi samedi candidat de la droite à l'Elysée.

"J’irai jusqu’au bout et ce genre de politique d’intimidation ne m’intimide pas le moins du monde", a assuré M. Guaino sur France Inter.

La Commission nationale d'investiture (CNI) de LR a suspendu l'investiture aux législatives de deux de ses députés sortants, Henri Guaino (Yvelines) et Jean-Pierre Gorges (député-maire de Chartres), tous deux candidats à l'élection présidentielle.

"Je trouve que cette façon de procéder est assez révélatrice. Elle est révélatrice du comportement d’un petit clan qui s’est emparé de ma famille politique, elle est révélatrice d’une certaine petitesse et d’une certaine bassesse, qui ne font jamais les hommes d’Etat", a déclaré le député des Yvelines.

"Personne dans l’histoire de ma famille politique n’a jamais procédé à ce genre de chantage ridicule pour les élections présidentielles. Personne", s'est-il indigné.

M. Guaino a également souligné son "refus total" du programme de François Fillon, désigné par la primaire de la droite, "parce qu’il est contraire à tous mes engagements, à la fois politiques, moraux, intellectuels, depuis toujours". Comme on lui demandait pourquoi il restait dès lors chez Les Républicains, il a fait valoir que ce n'était pas "le programme du parti". "Il n'a pas été approuvé par les militants du parti", a-t-il affirmé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Présidentielle: Guaino (LR) déterminé à aller « jusqu’au bout »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le