Présidentielle: Hamon demande à Mélenchon de s’interroger
Benoît Hamon, candidat socialiste à la primaire organisée par le PS, a appelé vendredi Jean-Luc Mélenchon, qui n'y participe pas,...

Présidentielle: Hamon demande à Mélenchon de s’interroger

Benoît Hamon, candidat socialiste à la primaire organisée par le PS, a appelé vendredi Jean-Luc Mélenchon, qui n'y participe pas,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, candidat socialiste à la primaire organisée par le PS, a appelé vendredi Jean-Luc Mélenchon, qui n'y participe pas, à la discussion, et à s'interroger "sur sa capacité à l'emporter".

"Si on fait le choix de la division, de battre l'autre gauche avant de battre la droite, on n'assistera pas à un second tour avec deux hologrammes mais avec deux candidats en chair et en os, l'extrême droite et la droite totale", a lancé M. Hamon lors d'un meeting à Marseille.

M. Mélenchon, qui avait assuré jeudi qu'il serait "candidat quoi qu'il arrive", a un projet de meeting à Paris sous forme d'hologramme.

"Je ne lui demande pas de se retirer, ou quoi que ce soit. De quel droit, je le ferais?", s'est interrogé M. Hamon. "Mais je lui demande de regarder, avec un peu de lucidité, la capacité de la gauche à l'emporter sans rassemblement, mais également sa propre capacité, quel que soit son génie personnel, à l'emporter".

Il a prédit l'échec de la gauche "si demain, on n'est même pas capables de se parler", ou si après la primaire le candidat qui en est issu, et les autres, disent tous "oui au rassemblement, mais derrière moi".

Se gardant d'attaquer frontalement ses concurrents à la primaire mais réservant tout de même quelques piques à Manuel Valls, M. Hamon a mis en garde contre la recherche par les citoyens d'un "homme providentiel".

"Il y a quelque chose de tout à fait immature à guetter tous les cinq ans le génie de la Nation, au point que certains se sentent habités, comme touchés par la grâce", a-t-il déclaré.

"Je revendique mon humanité imparfaite, elle coule sous vos yeux", a au contraire ironisé l'ancien ministre de l'Education, enrhumé, qui a plaidé pour "une gauche identifiable à la première oreille".

Il avait auparavant décliné, devant quelques centaines de personnes, les fondamentaux de son programme : lutte contre la pauvreté et les inégalités ainsi que revenu universel d'existence face à la "raréfaction du travail" en particulier.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le