L'écrivain et cinéaste Alexandre Jardin, qui a annoncé début décembre son intention de se présenter à l'élection présidentielle en 2017, a estimé vendredi qu'il obtiendrait "très largement" les 500 parrainages requis pour pouvoir se présenter.
"Je pense que nous les aurons très, très largement, car le mouvement Les Citoyens porte une révolte de nos territoires", a-t-il déclaré sur Radio Classique, précisant que ses soutiens provenaient surtout d'élus ruraux.
"Tous nos premiers parrains, les premiers maires qui me donnent leur parrainage, ce sont en très grande majorité des présidents d'associations départementales de maires ruraux", a indiqué l'auteur du "Zèbre".
Alexandre Jardin a fondé il y a trois ans le mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre, qui invite la société civile à "se prendre en main". Le 8 septembre, il a lancé via Facebook "la Maison des citoyens" pour rassembler plus largement des personnes qui "font confiance à ceux qui agissent", et qui revendique le soutien de plus de 60.000 personnes.
L'écrivain et cinéaste Alexandre Jardin pose avec une écharpe zèbre, comme l'animal symbole de son mouvement citoyen, le 20 avril 2015 à Paris
AFP/Archives
"Ce qu'on veut c'est donner du pouvoir aux territoires, donner du pouvoir aux gens qui font, et une démocratie citoyenne", a résumé le romancier, invitant ses soutiens à construire un "programme collaboratif" via sa plateforme internet. "Il va y avoir une révolte. Il faut qu'elle soit positive", a-t-il souhaité.
Pour être candidat à l'élection présidentielle, il faut obligatoirement avoir obtenu 500 parrainages d'élus habilités. Les élus autorisés à parrainer (députés et sénateurs, députés européens, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers de Paris, maires, présidents de structures intercommunales...) doivent provenir d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, sans qu'aucun de ces derniers ne puisse fournir plus de 10% du total, soit 50 parrainages maximum par département.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.